Comment gérer au quotidien lorsque l’on est envahi de pulsions sexuelles déviantes ? Comment réagir quand un membre de sa famille est coupable d’agression sexuelle ? Que faire lorsqu’on a des doutes sur la notion du consentement ?
Pour tenter d’apporter soutien et aide à ceux qui en ressentent le besoin, un service d’écoute inédit a été mis en place il y a deux ans en Belgique : le SéOS.
Le Service d’écoute et d’orientation spécialisé est destiné à celles et ceux qui n’ont jamais trouvé un endroit où aborder l’indicible. Inceste, fantasmes sur un membre de la famille, consultations de “matériel pédopornographique” : toutes les thématiques peuvent y être abordées, gratuitement et anonymement, avec des professionnels expérimentés.
Plusieurs fois par semaine, ils sont huit psychologues, sexologues et criminologues à répondre de manière “bienveillante” au téléphone, sur un mail dédié et un tchat.
Parmi eux, Marie-Hélène Plaëte, coordonnatrice du service. Pour cette psychologue, “aider les auteurs, c’est éviter des victimes potentielles”. Il n’est donc pas question, pour elle, d’opposer aide aux victimes et écoute des auteurs. Il faut simplement développer les deux volets, de prévention et de prise en charge, pour permettre une diminution des violences.
Financé en partie par le gouvernement belge, dans le cadre de la prévention des violences faites aux femmes, le SéOS reçoit de plus en plus de sollicitations depuis sa création.
En France, le service d’écoute STOP permet aux auteurs, victimes et proches dans le cas fantasmes sur les enfants de trouver de l’aide. Le service est joignable au 0 806 23 10 63 ou sur leur site (non surtaxé et confidentiel).
En Belgique, le SéOS permet d’aider auteurs, victimes et proches lors de fantasmes sexuels déviants, quels qu’ils soient. Le service est joignable au 0800 200 99 ou sur leur site (non surtaxé et confidentiel).