Ah, l’époque où le logo de l’appli YouTube était encore un vieux poste de télé marron à l’ancienne, où il fallait se connecter au wi-fi pour avoir Internet et où TikTok n’avait pas encore remplacé Vine… Et surtout, son lot de jeux sur smartphones tous plus mythiques les uns que les autres.
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#10. Flappy Bird
Aussi captivant qu’irritant, Flappy Bird est un jeu qui a marqué les esprits. On se souvient tous de l’engouement dément pour ce petit oiseau pixellisé qui se faufilait entre des cylindres… et à vrai dire, on n’a jamais bien compris pourquoi. Visuels franchement pas ouf, maniement lent et approximatif, c’est sûrement l’un des jeux les plus surcotés de l’époque. Rappelez-vous, il avait même soudainement été retiré de tous stores. Un drame pour ceux qui ne l’avaient pas encore installé, et un soulagement pour ceux qui n’en pouvaient plus de le voir trôner en haut du classement.
Capture d’écran du jeu “Flappy Bird”
#9. Cut the Rope
Une petite bête aux grands yeux dont le sourire craquant nous donnait instantanément envie de l’aider à récupérer sa précieuse sucette tant désirée. C’est fluide, simple, il fallait parfois se creuser un peu les méninges et quand on avait réussi à couper tous les fils, on était super fiers de voir ce bonhomme vert engloutir goulûment son quatre-heures bien mérité. Mais bon, passés quelques niveaux, l’envie passait vite : le scénario n’était pas des plus passionnants.
Capture d’écran du jeu “Cut The Rope”
#8. 2048
Sûrement le puzzle qui a fait le plus d’émules. Un concept d’addition très simple, au design épuré mais très addictif. On y jouait partout dans le monde, ce qui mettait à l’honneur le caractère universel des chiffres. Et pour une fois, on se sentait fort en maths, même si on avait encore eu 9 au dernier contrôle sur les identités remarquables. Alors oui, 2048 était un super challenge, mais ça restait des maths, sans univers ni personnage, et pour ça on ne pouvait pas le mettre plus haut dans le classement.
Capture d’écran du jeu “2048”
#7. Doodle Jump
Le jeu le plus ancien de ce top et le personnage le plus énigmatique : mi-bonhomme mi-ventouse avec sa trompe en plein visage, on n’a jamais vraiment compris qui il était. À l’époque, on trouvait ça trop futuriste de pencher son portable à gauche ou à droite pour accompagner le héros dans son ascension. Et puis il faut reconnaître que les sons du jeu étaient hyper satisfaisants : le petit bruit net du choc sur les plateformes, le rebond métallique des ressorts, l’effritement presque croustillant des planches en bois… Un gros classique.
Capture d’écran du jeu “Doodle Jump”
#6. Candy Crush Saga
Autant les Hansel et Gretel joufflus y faisaient plus peur qu’autre chose, autant les petites dragées de toutes les couleurs rendaient la partie hyper agréable visuellement. Un bon petit jeu de réflexion avec un nombre de niveaux absolument astronomique, ça n’en finissait pas ! La chorégraphie des bonbons défilait de plus en plus vite, devenant presque hypnotisante, et on en ressortait en clignant les yeux, étourdis par autant de sucre.
Capture d’écran du jeu “Candy Crush Saga”
#5. Angry Birds
Avec Doodle Jump, c’est le padre des jeux sur smartphone. Quand on y réfléchit, catapulter des oiseaux vénères contre des constructions bancales réalisées par des cochons verts n’a pas beaucoup de sens… Et c’est justement ça qui fait plaisir. On se contente de calculer la trajectoire, de choisir les oiseaux les plus aptes à tout envoyer bouler, et on tire sous les vivats des animaux à plumes. Simple et efficace.
© Capture d’écran du jeu “Angry Birds”/Malavida
#4. Jetpack Joyride
Une super course en mode film d’espionnage avec le gadget de la mort qui tue : le fameux jetpack. On se faufile entre les murs d’un labo en survolant les scientifiques en blouse blanche affolés qui courent dans tous les sens. Un vrai bonheur de pouvoir personnaliser tout son attirail pour voler de plus en plus vite en prenant soin d’éviter les lasers fatals. Un gameplay assez proche de celui de Flappy Bird finalement, mais à l’univers bien plus élaboré.
Capture d’écran du jeu “Jetpack Joyride”
#3. Subway Surfers
L’ado rebelle par excellence : sa casquette enfoncée sur la tête, le personnage poursuivi par un méchant employé de sécurité se lance dans une course le long de rails, manquant de peu de heurter des trains et, à l’occasion, se retrouvant même sur le toit d’un wagon. On adore l’originalité, les petit hoverboard en bonus et l’ambiance rafraîchissante du jeu. Les graphismes étaient franchement pas dégueus et signaient l’avènement des courses 3D comme on les aime. Et puis pour une fois, on incarnait un être humain, pas d’oiseaux ou de sucreries à l’horizon !
Capture d’écran du jeu “Subway Surfer”
#2. Fruit Ninja
Bien avant l’ère des bonbons, ce jeu mettait à l’honneur les couleurs naturelles de fruits en tout genre, classiques comme exotiques. C’était en 3D, hyper intuitif, un bon jeu de rapidité qui nous faisait slider le doigt d’un bout à l’autre de l’écran à toute vitesse. On cumulait les combos pour couper des brochettes entières de fruits et on recouvrait le mur derrière (personnalisable, souvenez-vous !) de jus de toutes les couleurs. Sans parler de ceux qui l’ont fait dans la vraie vie :
Capture d’écran du jeu “Fruit Ninja”
#1. Temple Run
Temple Run, c’est le jeu de course 3D incontournable qui a remporté une place de choix dans notre cœur depuis sa sortie et qu’aucun autre n’a su remplacer. Il nous a fait passer des heures dans la peau d’un explorateur à fuir ces gorilles hyper flippants à nos trousses. Un univers à la Tomb Raider avec son lot de plateformes en ruine, de ponts brinquebalants et d’énormes racines d’arbres à éviter sur fond de tam-tam tout aussi rythmé que stressant… aussi dépaysant que captivant.
Capture d’écran du jeu “Temple Run”
Et enfin, une petite pensée à ces jeux qui ont aujourd’hui disparu des plateformes : Burn the Rope, Air Penguin, Rocket Bird, Cliffed, Doodle Grub, Mega Jump… On ne vous oublie pas, vous nous aurez fait passer de beaux moments.
Si vous non plus vous n’avez jamais compris le succès de Flappy Bird, vous pouvez nous écrire à : hellokonbinitechno@konbini.com