À quelques semaines de la sortie des très attendus Pokémon Épée et Bouclier, nous avons pu mettre les mains sur le nouveau diptyque de Game Freak pendant près d’une heure et demie. Images et impressions après cette première expérience.
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Alors que de nombreux fans espéraient une sorte de super-RPG pour le premier titre Pokémon à paraître sur la Nintendo Switch, Game Freak et la Pokémon Company ont décidé de rester fidèles à leur formule habituelle. Pokémon Épée et Bouclier s’accompagnent donc d’une nouvelle région et d’une nouvelle génération, la huitième, et nous font retrouver les éléments qui ont fait le succès de la série, comme le choix d’un Pokémon de départ ou les combats au tour par tour.
Dès les premières minutes du jeu, on comprend qu’il faudra franchir les échelons de la ligue de Galar, la nouvelle région librement inspirée de l’Angleterre du XIXe siècle, pour devenir un maître Pokémon. On se retrouve également introduit à Nabil, notre voisin, ami et futur rival, dont le frère Tarak est le champion de la Ligue.
Le petit pote Nabil. (© The Pokémon Company)
Le Dynamax pour de nouvelles dynamiques de combat
D’ailleurs, l’une des premières cinématiques du jeu (mini-spoil) met en scène le champion en plein match et nous permet de découvrir l’une des nouvelles dynamiques de combat : le Dynamax. En somme, les Pokémon peuvent, une fois par match, se transformer pour devenir plus imposant (être “dynamaxés”) et ainsi obtenir une puissance considérable.
Comme on s’en rendra rapidement compte, cette nouvelle option offre une petite dynamique stratégique aux combats de Pokémon, sans pour autant être révolutionnaire. Si on se retrouve en difficulté en fin de match, le Dynamax peut être décisif. Mais si on l’utilise trop tôt, il peut manquer avant la fin du combat. Pour autant, cela ne change pas grand-chose, si ce n’est visuellement, de la mécanique d’attaque Z dans les opus Lune et Soleil.
Parlons-en, des combats. Les graphismes ont évidemment été améliorés dans ce nouveau titre, Switch oblige. La vue à la troisième personne prend enfin tout son sens et nous permet d’admirer les paysages de Galar. Les graphismes, bien que pas toujours aussi impressionnants que ceux de Breath of the Wild (on attend encore le jeu qui fera mieux), restent tout de même très agréables.
Des cinématiques d’attente (lorsqu’on prend le temps de choisir notre prochaine attaque, par exemple) ont été ajoutées aux combats, ce qui apporte une légère touche épique à l’action. D’ailleurs, lors de combats contre les champions d’arènes, l’aspect compétitif est souligné par la présence d’une foule qui met une certaine ambiance. Rien de véritablement game changer, donc, mais des améliorations notables.
La petite quête aux Pokémon habituelle ?
Ce nouvel opus fait la part belle à une région qui se veut industrialisée. C’est-à-dire qu’on trouvera dans Galar de nombreuses boutiques permettant de customiser notre personnage. Même si nous ne l’avons pas vu dans la preview, on sait aussi que des Poké Jobs, permettant de récupérer de l’argent et des bonus, devraient apparaître à la sortie du jeu.
Salut, toi. (© The Pokémon Company)
Du point de vue de la chasse aux “pocket monsters”, on trouve des Pokémon apparaissant de façon visible dans les hautes herbes, comme dans Let’s Go, mais aussi des Pokémon cachés. Une sorte de melting-pot entre les précédents opus, en somme. Le résultat est en tout cas très agréable, car on prend plaisir à se balader dans les fourrés.
Nous avons pu mettre les pieds dans l’une des grandes plaines où l’on pourra partir à la chasse aux petites bestioles de différents niveaux. Nous avons pu y voir passer un paquet de Pokémon (connus et inconnus…) et notamment des Pokémon dynamaxés, qui sont capturables. Difficile en quelques minutes de tirer des conclusions sur l’intérêt de ces zones mises en avant par Game Freak, mais celles-ci devraient être utiles pour augmenter son niveau ou compléter son Pokédex.
En mode discretos. (© The Pokémon Company)
On pourra également faire du Poké Camping, l’une des nouveautés du jeu. Le principe est assez simple : nourrir ses Pokémon, jouer avec eux – en un mot, les chouchouter. La chose devrait prendre la forme de mini-jeux.
On attend avec impatience de pouvoir mettre les mains sur la version définitive de Pokémon épée et Bouclier. Nous avons trouvé ces premières minutes de jeu véritablement sympathiques, sans pour autant être révolutionnaires. À voir si la recette marchera toujours autant pour cette huitième génération de Pokémon. Wait and see.