C’est un fait divers assez original qui nous est, cette semaine, rapporté par la presse locale. Dans le village de Rancon en Haute-Vienne, un répartiteur a été détruit par un incendie. Ce qui avait tout l’air d’un accident (le court-circuit avait été évoqué) s’apparente finalement à un potentiel acte malveillant. En effet, Le Populaire du centre, le journal qui nous livre cette histoire, a reçu une lettre tenant en quatre mots :
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“Mort à la 5G.”
L’hypothèse du sabotage est donc aujourd’hui envisagée. Toutefois, il reste encore des questions en suspens puisque le répartiteur Orange visé prodigue Internet et téléphonie fixe, contrairement à une antenne de téléphonie mobile proche, bien moins impactée par le sabotage.
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Une population privée de communications
Le demi-millier d’habitants de la petite commune de Rancon souffrait déjà d’une faible connexion mobile. Alors privée d’Internet pour la semaine, la population est face à une réalité assez dramatique. La société éditrice Akata Mangas a, par exemple, interpellé la députée LREM Marie-Ange Magne pour expliquer l’impact désastreux d’une coupure aussi longue sur son travail :
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À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Orange a annoncé que 160 lignes téléphoniques avaient été coupées dans l’incendie, privant 360 clients de connexion. Des techniciens étaient déjà hier sur les lieux pour essayer de réparer au plus vite les dégâts causés. Ils espèrent un retour d’Internet d’ici la fin de la semaine.
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La société rapporte aussi au Populaire du centre que “depuis plusieurs mois et dans plusieurs régions de France, [ses] équipements sont victimes d’actes de vandalisme”. Sans pouvoir nécessairement relier chaque incident à de “l’activisme anti-5G”, la montée de ce mouvement commence d’ores et déjà à inquiéter entreprises et autorités.