L’ex-star internationale de basket Tony Parker a dévoilé mardi, aux côtés du maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane, les contours de sa future “Tony Parker Academy”, qui formera en Seine-Saint-Denis des sportifs “citoyens” après les Jeux olympiques de Paris-2024.
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“L’académie sera unique, ouverte pour tout le monde (…) C’est important de s’occuper de l’élite, des 5%, mais c’est aussi important de s’occuper des 95%” restants, a-t-il déclaré devant la presse à l’Hôtel de ville de Saint-Ouen, au nord-ouest de la capitale.
Le quadruple champion de NBA a présenté les grandes lignes de sa nouvelle école, ouverte “aux filles et aux garçons” dès 14 ans, dont l’ouverture est prévue après Paris-2024.
Elle sera implantée sur l’Ile-des-Vannes, un vaste terrain qui comporte un complexe sportif. Vétuste, il doit être rénové par la Solideo, chargée des ouvrages olympiques, en vue de servir de lieu d’entraînement avant les Jeux. L’équipement sera utilisé ensuite pour d’autres usages culturels et sportifs, dont cette école bâtie sur le modèle d’une première “Tony Parker Academy” lancée à Lyon en 2019.
Les étudiants férus de sport, environ 200 par promotion, y bénéficieront d’un accompagnement pour tenter de percer dans leur discipline, tout en découvrant d’autres métiers grâce à des cours, stages et partenariats. Parmi les disciplines retenues, dont la liste n’est pas encore arrêtée : le basket 3X3, le paddle voire le hip-hop.
Pour y accéder, “le seul critère qui vaille c’est la performance. A partir du moment où tu es bon, tu rentres, il n’y aura pas de frein concernant l’aspect financier ou budgétaire”, promet Karim Bouamrane, qui assure réfléchir à différents mécanismes d’aide. Ce “lieu de démocratisation de l’excellence sportive, éducative, culturelle” formera “des citoyens” et “donnera l’espoir pour toute une génération d’être vraiment architecte de sa propre vie”, a estimé l’élu. Le coût du projet, validé par le conseil municipal, est évalué “entre 80 et 100 millions d’euros”, a-t-il précisé.
“C’est très important pour moi de redonner à mon pays et d’aider la nouvelle génération”, a souligné Tony Parker. Trois ans après la fin de sa carrière professionnelle, le meilleur basketteur français de l’histoire, 39 ans, s’est reconverti avec succès en prenant la présidence de l’Asvel, le club de basket de Lyon-Villeurbanne dont il est président, ou en lançant “Infinity Nine Horses”, une écurie de galopeurs dont le nom fait référence au numéro 9 de son maillot des San Antonio Spurs de 2001 à 2018.