Pour la saison 2020, la joueuse polonaise, Iga Swiatek, se pointait en tant qu’outsider à Roland-Garros où elle décrocha son premier Grand Chelem. Deux ans plus tard, elle se hisse tout en haut du classement et accroche à son palmarès deux Roland-Garros et l’US Open, qu’elle vient de remporter. Devenue numéro 1 mondiale après qu’Ashleigh Barty a pris sa retraite en mars dernier, elle ne fait que confirmer sa position de leader sur le classement féminin et commence à peine à faire du bruit.
À voir aussi sur Konbini
Du rock à fond dans les oreilles
Une véritable machine qui carbure aux Guns N’ Roses, AC/DC ou Led Zeppelin avant de monter sur le court. L’an dernier, elle avait même confié que pour se concentrer, elle pouvait se mettre à chanter dans sa tête en plein match. Mais à New York, elle a reconnu avoir été perturbée par la présence de stars dans les tribunes. Ni une ni deux, elle a posé avec Seal dont elle est fan et a même confié : “Même si je perds maintenant, j’aurais déjà remporté ce tournoi parce que j’ai une photo avec lui.” Mais histoire de ne pas faire le déplacement pour rien, elle s’est aussi assurée de rentrer avec le trophée.
Sa santé mentale au centre
Et bien qu’elle n’ait aucun mal à dévoiler son côté groupie, Iga Swiatek parvient aussi à être au plus proche de son public. Elle n’a pas peur de parler ouvertement de santé mentale et est depuis ses débuts suivie par une psychologue du sport. “C’est important car l’aspect psychologique constitue une grande partie de ce jeu”, confiait-elle en 2020 à la WTA Tour. Pour ce dernier match, elle a avoué à L’Équipe avoir été particulièrement fière de son niveau mental et a ajouté : “Je ne craque pas dans les moments difficiles.” Un atout qui fera peut-être d’elle la future Serena Williams. Mais même si nombreux sont ceux qui le prédisent déjà, le rêve d’Iga, pour l’instant, n’est que de l’affronter sur le court.