Vous ne le savez peut-être pas, mais cette saison 2021-2022 de Ligue 1 est exceptionnelle à bien des égards. C’est simple, cet exercice restera gravé dans les annales et sera commenté des années… non, des siècles durant, car nous sommes en train d’assister à la Ligue 1 du millénaire. Carrément. Comment et pourquoi notre championnat nous donne une bonne raison de fêter (enfin) ce nouveau millénaire ? On vous dit tout.
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Un mercato d’anthologie
La saison n’avait même pas encore commencé qu’on était déjà parti sur les bases d’une année d’anthologie. Grâce à un mercato d’ores et déjà légendaire, surtout du côté de la capitale, où le PSG a réalisé le coup du siècle en enrôlant gratuitement (entendez : sans verser d’indemnité de transfert) le meilleur joueur du monde, Lionel Messi. L’Argentin est arrivé pour former une attaque de feu aux côtés de son ancien coéquipier au Barça Neymar et de Kylian Mbappé.
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Mais l’intersaison du PSG ne se résume pas qu’à Messi. Le nonuple champion de France a recruté Wijnaldum (Liverpool), Ramos (Real Madrid), le gardien de but champion d’Europe avec l’Italie Donnarumma (AC Milan), eux aussi libres, et le latéral droit Hakimi (Inter) pour “seulement” 60 millions d’euros. Des renforts de poids auxquels s’ajoute la conservation dans l’effectif de Mbappé, courtisé par le Real Madrid, prêt à lâcher 180 millions d’euros pour s’attirer ses services, alors qu’il sera libre de signer gratuitement au 1er janvier 2022. Bref, un mercato XXL qui place naturellement le PSG comme la tête d’affiche du foot français qu’elle doit être.
Des équipes générationnelles
Derrière l’épouvantail parisien, d’autres clubs tirent leur épingle du jeu. L’OM new look de Jorge Sampaoli a vite conquis le cœur du public et des observateurs, avec son jeu porté vers l’avant, son pressing constant et ses personnalités (Payet, Guendouzi, Saliba, Under…). Si les résultats ne sont pas encore tout à fait probants, l’OL vit aussi une petite révolution à son échelle. L’arrivée de Peter Bosz sur le banc lyonnais marque un vrai tournant avec les années Genesio et Garcia. Sur le terrain, cela se traduit par une production football enfin assumée, sous l’impulsion du probable meilleur milieu de terrain de France (Paqueta, Guimarães, Caqueret, Aouar), qui n’en finit plus de nous régaler.
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L’OGC Nice de Christophe Galtier, champion de France la saison dernière avec Lille, fait aussi figure d’équipe frissons. Un recrutement malin, un effectif cohérent et une jolie triplette en attaque (Gouiri, Dolberg, Delort), et voici les Aiglons armés pour jouer, avec la manière, les premiers rôles en Ligue 1. Le RC Lens ne devrait pas être bien loin, à en juger par le football offensif et efficace que les Sang et Or nous offrent depuis le début de saison. Une philosophie de jeu qui a permis aux joueurs de Franck Haise de venir à bout de Monaco et de Marseille. Rien que ça.
Des buts en pagaille
Des stars, du beau jeu et des équipes ambitieuses : depuis le début de saison, ce joli cocktail nous offre des rencontres spectaculaires et pleines de buts — à ce jour, il n’y a eu que trois 0-0. Le ton était donné dès la première journée avec un prolifique Metz-Lille (3-3) et un épique Montpellier-Marseille (2-3).
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Si bien que les rencontres à 5 buts ou plus sont désormais légion dans notre championnat : avant le début de la 9e journée, on en compte 10, soit une moyenne supérieure à un match/journée se terminant par un score fleuve. Un constat qu’on espère voir durer tout au long de cette saison de Ligue 1 du millénaire.