[Papier mis à jour le 17 août 2020]
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Après 5 mois d’interruption liée à l’épidémie de Covid-19, la Ligue des champions a enfin repris, le 6 août dernier. Lyon et le PSG sont les deux équipes françaises encore en lice pour ramener la coupe aux grandes oreilles à la maison. Et cette année, on vous le dit, c’est sur les Champs-Élysées ou la place Bellecour que l’on fêtera le titre.
Oui, 27 ans après l’OM à Munich, c’est l’OL ou le PSG qui remportera à Lisbonne la 2e Ligue des champions de l’histoire du football tricolore. Malgré les blessures, le tirage au sort et le nouveau format de la compétition, on vous explique pourquoi la nation française sera à la fête le 23 mai prochain.
Le nouveau format est fait pour eux
Retour en 1992. La Coupe d’Europe des clubs champions n’est plus. À la place, l’UEFA change la formule de sa compétition phare, qu’elle renomme Ligue des champions. Pour la toute première édition, l’OM, un club français, s’impose face à un ogre européen, l’AC Milan, grâce à un coup de casque de Basile Boli. Cette victoire permet aux Phocéens d’être “à jamais les premiers”, de ramener une coupe d’Europe en France et de remporter la Ligue des champions.
Retour en 2020. L’épidémie de coronavirus a obligé l’instance européenne à revoir le format et le dispositif de la C1 à partir des quarts de finale. Tout se décidera en un seul match et toutes les rencontres jusqu’à la finale auront lieu à Lisbonne. Des changements radicaux qui rendent cette édition de la Champions League inédite par rapport aux précédentes. Et comme l’OM avait remporté la toute nouvelle Ligue des champions en 1993, l’histoire veut que l’OL ou le PSG s’impose dans le tout premier Final 8.
Un tirage favorable pour le PSG
Atalanta en quart de finale puis RB Leipzig en demi-finale. Quoi qu’on en dise, la route pour la finale n’a jamais été aussi dégagée pour le PSG. Arrivé jusque-là, qu’importe l’adversaire qui attendra les Parisiens, ils auront 90 minutes pour entrer dans l’histoire et s’il y a bien une chose que le PSG sait faire, c’est remporter les finales.
Car le nouveau format de la compétition est un avantage pour le club de la capitale. Son ADN s’est forgé dans les coupes et les matches à élimination directe. Même quand l’équipe était au plus bas en championnat, le PSG réussissait à remporter une Coupe de France, une Coupe de la Ligue ou les deux. Il ne reste plus pour les joueurs de Tuchel qu’à prendre les clubs encore engagés par des équipes françaises et le tour est joué.
Neymar, le facteur X
À la différence des deux dernières campagnes de Ligue des champions, le PSG peut compter cette année sur la présence de Neymar, son meilleur joueur, pour les matches couperets. Un détail important, quand on sait ce que cela voudrait dire pour le Brésilien de remporter ce trophée en dehors de Barcelone. Un Neymar impliqué et à son meilleur niveau est ce dont le club a besoin pour remporter la coupe tant convoitée. Les joueurs de Dortmund et l’Atalanta peuvent témoigner.
Il y a six ans jour pour jour @NavasKeylor signait au Real!
— L'UEFA (@UEFAcom_fr) August 5, 2020
Bilan: #UCL
Super Coupe de l'UEFA @LaLigaFRA
Coupe du Monde des Clubs
Et des arrêts somptueux! pic.twitter.com/DM5j4g4ksz
La surprise lyonnaise
L’OL a passé l’obstacle Juventus pour rejoindre Lisbonne, où il est ensuite venu à bout de Manchester City. Et ce que l’on peut dire, c’est que le statut d’outsider sied parfaitement aux Rhodaniens. Dans son histoire récente, le club présidé par Jean-Michel Aulas a montré à maintes reprises qu’il savait déjouer les pronostics et s’imposer face aux grandes écuries. Demandez donc à Pep Guardiola ce qu’il pense de Maxwel Cornet.
Bruno #Guimarães : "On peut gagner la Ligue des champions"@brunoog97
— OL+ (@OL__Plus) August 5, 2020
(L'Équipe via Goal : https://t.co/9SgsKXccMJ) pic.twitter.com/YBwP6YvCJb
Avancer cachés est donc ce qu’il faut aux Lyonnais. Une aubaine pour l’OL, qui a du mal à assumer quand elle est l’équipe la plus forte sur le papier. Alors quand le Bayern les prendra de haut et sera focalisés sur la neutralisation de Depay, Aouar et Guimaraes, il se mangera des banderilles de Maxwel Cornet, Karl Toko-Ekambi et Marcelo. Le karma.