Les résultats sont formels. Avec 46% de votes du public, les Chicago Bulls de 1995-1998 ont été désignés comme la plus grande dynastie de l’histoire de la NBA. La bande à Michael Jordan, Scottie Pippen, Dennis Rodman, Toni Kukoc et Steve Kerr, coachée par l’immense Phil Jackson, devance très largement les Boston Celtics des années 60 de Bill Russell (24%) et les Golden State Warriors 2015-2018 de Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et Andre Iguodala, rejoints plus tard par Kevin Durant (15%).
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3 finales, 3 titres NBA
Entre 1995 et 1998, les Taureaux ont raflé 3 championnats en autant de finales. Un parcours largement documenté dans le docu-série The Last Dance, qui, sous couvert de raconter l’ultime saison de Michael Jordan sous le maillot des Bulls, montre l’hégémonie de la franchise de Chicago sur la Ligue dans les années 1990. Une domination marquée par deux three-peat : 1991-1993 et 1995-1998, celui plébiscité par les fans.
La dynastie des Bulls de Chicago a longtemps détenu le record de victoires (72) en saison régulière, lors de la saison 1995-1996. Il a été battu en 2016 par les Golden State Warriors (73 victoires) qui, contrairement à la franchise de l’Illinois, n’ont pas validé leur record par une victoire en finale NBA, battus par les Cleveland Cavaliers de LeBron James au terme d’une historique remontada.
En 4e position, les votants Européens ont placé les Los Angeles Lakers “Showtime” de Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar (1979-1989). Ils devancent leur meilleur ennemi de l’époque, les Boston Celtics de Larry Bird (1980-1987).