“J’ai été marqué par l’époque Ronaldinho, puis Yepes”
Ton nom Ninho, ça a un rapport avec tous les joueurs brésiliens qui ont un nom qui finit en “–inho” ?
Il y a un lien oui et non. En fait, je l’ai écrit comme ça parque que je ne voulais pas l’écrire avec « ñ ». Ca peut venir de ça mais je ne l’ai pas cherché spécialement !
J’ai été marqué par l’époque Ronaldinho, puis Yepes. Et même Rothen, même s’il déconnait parfois, je l’aimais bien quand même (rires). Après, il a failli y avoir la chute en Ligue 2, l’équipe n’était pas sérieuse mais là ça remonte !
Tu es l’un des rares rappeurs à citer des joueurs comme Pelé ou Maradona dans tes textes alors que ce n’est pas du tout ta génération. Tu les as découverts comment ?
Mon père regardait beaucoup le foot et c’est lui qui m’a parlé de ces joueurs. C’est lui qui m’a transmis l’amour du foot. Je regardais toutes les CAN en famille ou au quartier, ce sont vraiment mes souvenirs d’enfance liés au foot. Le match d’enfance qui m’a le plus marqué, c’est le Paris-Marseille gagné 3-0 au Vélodrome avec Ronaldinho qui part de notre cage pour aller dans leur cage, ça m’a choqué !
Pourquoi as-tu décidé de name-dropper tous ces joueurs ?
Quand un joueur est impressionnant, tu as beaucoup à dire sur lui. Dans une vie, tu as des objectifs et des choses à accomplir et pour un footballeur, c’est pareil, donc tu d’identifies facilement aux footballeurs. Surtout dans le milieu artistique où tu as les mêmes objectifs : être le plus fort, t’entraîner, etc. En général, ça vient naturellement avec la rime.
Dans l’album Comme prévu, il n’y a plus toutes ces phases en rapport avec le foot. Pourquoi ?
Déjà car je suis moins le foot. Les thèmes abordés tournent plus autour du succès que j’ai depuis un an. J’ai plus envie de raconter ma vie et ce qui m’arrive à mes auditeurs que leur parler de foot, c’est sûr.
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