La NBA, The Last Dance, LeBron James : on a pris l’apéro avec Bastien et Alex de TrashTalk

La NBA, The Last Dance, LeBron James : on a pris l’apéro avec Bastien et Alex de TrashTalk

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Par Abdallah Soidri

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"Nous sommes juste des gars lambda qui regardons la NBA et interagissons avec une communauté de gens comme nous."

Si vous suivez la NBA, il est impossible que vous soyez passé à côté de TrashTalk. Que ce soit par le biais d’un article sur leur site, d’un tweet ou grâce à l’une de leurs nombreuses vidéos sur YouTube, cette équipe de passionnés de basket est partout pour parler de la grande ligue nord-américaine, avec un ton volontairement corrosif et humoristique.
Alors que la NBA doit reprendre ses droits fin juillet après quatre mois d’interruption, on a pris le temps de discuter avec Bastien et Alex, les deux visages connus de TrashTalk. Au programme : l’origine du site, The Last Dance, Michael Jordan et la fin de saison à venir. Bref, une longue discussion comme à l’apéro.


Konbini Sports | Comment ça va depuis l’arrêt de la NBA ? Vous tenez le coup ?
Bastien | Comme pas mal de médias, on essaie de s’ajuster. On a de la chance car, contrairement à d’autres sports, la NBA est une machine extraordinaire qui fait tout pour que ça puisse continuer. 
Quelles différences y a-t-il entre une intersaison classique et cet arrêt brutal de la NBA ?
Alex | Ça va bientôt faire quatre mois. D’habitude, lors d’une année olympique, on a une pause de fin août à mi-septembre, avec la NBA qui reprend en octobre. Celle-ci est beaucoup plus longue et angoissante, car il y a du stress et on se demande ce qu’il va se passer.
B | La chance qu’on a eue, c’est qu’au moment où on a su que ça allait s’arrêter, The Last Dance est arrivé. C’était une perche tendue venue de nulle part. Alors qu’on devait avoir des playoffs, des rendez-vous et des confrontations Clippers-Lakers.
Sur les réseaux sociaux, certains affirment que le foot ne leur a pas manqué pendant le confinement. Et même depuis que des championnats ont repris, la flamme n’est pas revenue. Vous n’avez pas eu peur que cela vous arrive avec la NBA ?
A | Je serai assez content de revoir du basket. C’est clair que sans public ce ne sera pas le même délire, même si je pense que le basket s’en sortira mieux que le foot d’un point de vue télégénique. C’est un sport beaucoup plus zoomé et avec moins de joueurs sur le terrain. Le public, c’est plus un bruit, une ambiance qui influe sur les joueurs.
B | En basket, ça attaque et défend tout le temps. Alors qu’au foot, les séquences peuvent être vraiment longues. Si c’est calme, c’est vraiment calme.

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“J’aime les avis tranchés”

Au basket, il y a aussi le bruit du jeu.
B | S’il y a un poster, il y a un poster [le fait de dunker sur un adversaire, ndlr]. Il y a un mec qui prend un coup dans la gueule, l’arceau qui claque, la balle qui fait “tchaf” dans le panier et tout le bla-bla.
A | C’est aussi les chaussures qui crissent ou le ballon qui rebondit.
B | Si demain on nous disait d’aller commenter de la D2 slovaque, on se mettrait dans le délire parce que ça reste du basket et de la performance. Dès qu’il y a de la performance, comme la Summer League en plein mois de juillet avec des joueurs qu’on connaît à peine, on va regarder et s’éclater.
Revenons-en au commencement, à la création de TrashTalk. Comment est née l’aventure ?
B | En 2012, j’ai lancé un blog pour parler de basket. Puis avec un ami, Julien, on a émis l’idée d’avoir un site Internet. L’envie était de partager et de proposer quelque chose qui n’existait pas dans la sphère basket, notamment la couverture de nuit, et d’ajouter un ton corrosif et humoristique.
Le nom TrashTalk est venu assez rapidement, parce que j’aime les avis tranchés. Ça allait avec la tendance du monde du sport où beaucoup de gens étaient reconnus pour leur analyse. On avait eu l’explosion de Twitter au début de la dernière décennie, et l’information arrivait différemment, plus forcément dans L’Équipe ou dans les magazines.
A | On est des passionnés de basket mais on aime aussi écrire. Dès le début, il n’a jamais été question de faire des brèves. Non pas qu’on méprise l’exercice, mais il y a des personnes qui le font déjà et très bien. On n’est pas forcément les premiers à sortir une info, mais celui qui va écrire l’article aura fait ses recherches et il aura pondu un vrai truc avec un avis sur ce qu’il est en train de raconter.
Sur la couverture de nuit, pourquoi est-ce aussi important pour vous ?
B | Par définition, quand on vit la NBA, on la vit seul, parce que ça se passe de nuit. Donc, avoir des gens qui se rassemblent autour d’un média fédérateur durant cette période, c’était hyper important. Et Twitter est le réseau social parfait pour suivre le sport et le commenter.
A | On peut me dire tout ce qu’on veut, mais le papier d’un mec qui a regardé un Knicks-Heat à 1 heure du mat et qui écrit dans la foulée du match, ça n’a pas la même saveur que si je me lève à 7 heures du matin, visionne le replay et écris à 10 heures.

Une des particularités de TrashTalk, c’est le fait que vous communiquiez beaucoup avec votre communauté sur Twitter. C’est très rare pour un média.
B | Habituellement, dans les médias traditionnels, il y a une distance entre le rédacteur et le lecteur. Nous sommes juste des gars lambda qui regardent la NBA et interagissons avec une communauté de gens comme nous qui ont envie de discuter avec passion sur le basket. C’était important pour nous de le faire sans compter ni le temps, ni les caractères, ni les tweets. Si on s’était contentés de juste balancer des articles, il n’y aurait pas ce côté convivial de minuit à 6 heures du matin.
En plus du site et du compte Twitter, vous avez aussi développé la vidéo. Pourquoi être parti sur ce format en plus ?
A | On a eu l’idée de créer un format vidéo dans lequel on écrirait un peu mais qui resterait un peu libre dans le ton : L’Apéro.
B | À l’époque, il n’y avait pas d’offres d’analyse NBA sur YouTube. Il y avait des podcasts mais personne ne s’était lancé sur YouTube. On a toujours eu le culot d’aller sur des sentiers qui n’étaient pas battus pour voir comment ça prenait. On s’est très vite rendu compte que c’était kiffant et qu’on était à l’aise devant la caméra, puis on a trouvé un bon équilibre sur les sujets qu’on a envie de faire. Dans le même temps, on a aussi eu l’idée de créer et développer des profils de joueurs qu’on ferait connaître au plus grand nombre, avec la chaîne The Ball Never Lies.
A | Ça vient de l’objectif presque numéro un de Trashtalk : être capable de parler aux gens qui s’y connaissent beaucoup, un peu ou pas du tout. Je ne dis pas que les plus jeunes ne veulent pas lire, mais le format vidéo est beaucoup plus accessible. Entre lire un article un peu touffu et te poser et lancer l’Apéro, ce n’est pas le même délire.
Vous en avez parlé, il y a eu The Last Dance quelques jours après l’arrêt de la NBA. Qu’en avez-vous pensé ?
B | La plupart des films ou documentaires de basket sont très axés sur le sport, donc c’est difficile pour un public large de comprendre et d’y avoir accès. The Last Dance, c’est un documentaire qui a été fait sur l’humain, et les histoires qui ont été racontées font que des gens qui ne connaissent quasiment rien au basket ont pu capter tout ce que ça représente : les coulisses d’une dynastie et d’un joueur extraordinaire. J’ai trouvé ça très réussi.
A | J’ai moins adoré que Bastien parce que le terme documentaire ne me convient pas trop. J’aurais préféré que la ligne éditoriale soit moins axée sur Jordan l’omnipotent, mais je ne pense pas que ce soit possible. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si souvent interviewé. Pour le moindre petit truc, on lui demandait son avis, ça m’a un peu gavé.
B | Ce n’était pas une masturbation de 8h30. Il y a des casseroles et des vrais sujets sur lesquels il a pu s’exprimer. Si c’était une ode à Jordan avec tout le monde qui l’adoube, il y aurait eu un côté dictatorial. Mais il a été mis devant des faits accomplis : c’est un enfoiré comme coéquipier, il ne s’est pas positionné politiquement et il avait des problèmes avec les paris sportifs. J’ai trouvé ça bien d’avoir son avis et de connaître les coulisses.
A | Le sport, c’est aussi des histoires humaines et de groupe. C’est ce qui est dur à expliquer à ceux qui ne sont pas des fans de sport. Faire comprendre à un fan de The Roots qu’il peut avoir les mêmes sensations en écoutant de la musique qu’en allant voir un match au Madison Square Garden.

“Pourquoi au foot on serait incapable de dire qui est le GOAT ? Pourquoi ce serait différent au basket ?”

Est-ce que ce documentaire a replacé l’église au centre du village, à savoir : Jordan est le meilleur joueur de tous les temps ?
A | Je ne pense pas. Ceux qui le pensaient avant n’ont pas changé d’avis et ceux qui pensent que c’est Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson ou LeBron James n’ont pas non plus changé d’avis, au contraire. Le plus important, c’est qu’il y ait un débat. Le basket est un trop gros sport pour qu’il n’y ait pas de débat sur ce sujet, quel que soit le résultat final et si tant est qu’il y ait des résultats dans les débats. Pourquoi au foot on serait incapable de dire qui est le GOAT ? Pourquoi ce serait différent au basket ?
B | Les réseaux sociaux et la société actuelle font qu’on est beaucoup dans la culture de l’instant. De revivre la carrière de Jordan, c’est une manière de se rappeler ce qu’il a fait pour le sport, son époque, etc. Mais je continue de croire qu’il ne faut pas fermer les débats, qu’on peut aussi laisser du temps à chacun. J’ai hâte de voir ce que LeBron nous réserve sur sa fin de carrière, et ce que certains vont faire par la suite. Jordan a fait Space Jam et The Last Dance, peut-être qu’un joueur incroyable va débarquer et nous faire une carrière monstrueuse, un album, un film, un documentaire, un festival et un autre truc.
Il y a aussi cette manière de juger dans ce débat avec le nombre de bagues. Vous comprenez ce raisonnement ?
B | C’est très américain le système de bagues. Mais c’est aussi une question d’époque. Dans les années 1980, on disait que c’était Bill Russell le meilleur. Par la suite, la NBA, par l’intermédiaire de son commissionnaire David Stern, a vu qu’il y avait un joueur qui pouvait faire exploser la ligue, et a montré aux médias que désormais, être un arrière scoreur avec plein de bagues est le critère pour être le meilleur joueur de tous les temps. Mais c’est aussi autre chose quand tu es un mec actif au niveau social et politique, et que tu n’as pas connu ton père comme c’est le cas de LeBron James. Les médias vont aussi suivre cette voie. Certains se posent même la question : s’il a fait neuf fois les finales, c’est pas ça le critère de la greatness ?
J’ai toujours dit qu’on vit dans la culture de l’instant. Si un joueur arrive demain et remporte trois titres sur ses quatre premières saisons, on va dire “personne ne l’a fait, c’est le meilleur de tous les temps”, parce qu’on sera dans l’instant. Un gars comme Kawhi Leonard, il remporte une première bague, une deuxième ailleurs et s’il gagne avec les Clippers on dira que c’est incroyable.
A | Un jeune de 18 ans qui a envie de savoir comment était foutue la carrière de Bill Russell, celle de Kareem Abdul-Jabbar, de s’informer sur Wilt Chamberlain et Magic Johnson, il peut le faire, c’est possible. Il aura la sensation de pouvoir comparer avec ce que font les Luka Doncic ou Giánnis Antetokoúnmpo. D’ailleurs, Giánnis, ça se trouve c’est lui le futur GOAT, on n’en sait rien.
B | On est dans une ère de polyvalence et de technique. Il y a des gens qui pensent qu’Anthony Davis met Tim Duncan dans sa poche arrière parce que c’est le plus polyvalent. Alors que ce sont deux ères différentes.
Quelles différences vous voyez entre la NBA d’aujourd’hui et celle de vos débuts ?
A | Fin des années 1980, début des années 1990, époque où je m’y mets vraiment, le jeu compte plus d’intérieurs et ça joue un poil moins vite qu’aujourd’hui. C’était une NBA assez attractive avec plus d’intérieurs qu’aujourd’hui et moins de trois points. Et c’est ça la vraie différence avec le jeu d’aujourd’hui : les trois points. Si les snipers de l’époque en prenaient deux par match, on les prenait pour des grands malades. Aujourd’hui, un joueur qui n’en prend pas deux dans une rencontre, c’est que c’est un pivot et qu’il n’a pas de mains.
B | Ce que j’ai vu, c’est que la consommation de la NBA est complètement différente. Quand j’étais gamin, je devais me lever pour avoir le bandeau sur L’Équipe TV et voir les stats de Tony Parker ; j’attendais mon magazine en fin de mois pour avoir des infos folles. Aujourd’hui, avec un smartphone, il y a YouTube, les réseaux sociaux et on peut consommer de la NBA quand on veut et gratuitement. Ça n’existait pas il y a dix ans. Mais la vraie différence, pour moi, vient du travail de la NBA pour mettre les superstars en avant. Ma cousine sait qui est Stephen Curry, parce qu’elle a vu un type shooter du milieu du terrain en survêtement et mettre que des ficelles. Je viens d’une époque où on mettait les équipes en avant. Aujourd’hui, le nom qui compte le plus est celui à l’arrière du maillot et non plus celui à l’avant. On est dans l’ère du business du joueur.

Est-ce que le basket, et par extension la NBA, n’est pas en train de s’installer comme un sport et une ligue majeurs en France ?
B | On est à une bonne compétition française d’être le deuxième sport derrière le foot. On est des quiches en France, que ce soit dans la ligue ou dans la compétitivité dans les compétitions européennes. Mais quand on regarde, au niveau féminin c’est le sport collectif numéro 1, en termes de licenciées. Chez les garçons, je vois une révolution parce qu’il y a toujours eu ce lien entre le hip-hop et le basket, et on commence à avoir des mecs qui sont plus que des basketteurs. Des gens connaissent Westbrook et Harden parce qu’ils passent dans GQ. Je pense que le basket continue de monter parce que la NBA ne s’arrête jamais. Ils veulent mettre leurs fans en avant et faire des matches aux horaires européens. Et je les comprends, parce qu’ils ont encore du boulot. Rien qu’aux USA ils ne sont pas encore au niveau de la NFL. Ils sont tout le temps en réflexion et on en voit les ricochets en France. Et ce n’est que le début. On va avoir une génération bercée à beIN Sports, NBA 2K, etc. qui va se mettre au basket et qui va donner des cracks. On est à un 12 juillet 1998 que les choses explosent. Quand je vais voir des anciens, qui connaissent le basket depuis longtemps et que je leur demande le plus grand truc arrivé à ce sport en France, ils me répondent Limoges 1993. C’était il y a 30 ans ! J’avais 3 ans. On attend un 12 juillet 1998. Et quand ça arrivera, on en mettra plein dans le rétro. Mais ça va prendre du temps. Si en 2024 on a une finale France-USA, on va le sentir.
Parlons de la saison qui doit reprendre fin juillet. Comment vous la sentez et est-ce qu’il n’y a pas un risque d’avoir un champion au rabais ?
A | On va déjà voir avec quel niveau ça joue, parce que j’ai pas mal d’inquiétudes sur ce point. Les joueurs n’ont pas joué depuis quatre mois et demi. C’est pas tant le niveau technique qui m’inquiète mais physique. Je demande à voir ce que ça va donner comme basket. Et aux USA, l’épidémie de Covid n’a pas l’air de faiblir. Qu’est-ce qui se passe si Giánnis ou Kawhi sont testés positifs ? Qu’est-ce qui se passe si les Clippers doivent jouer 15 jours sans Kawhi, et que ça tombe pile dans une série face au Jazz, et que le Jazz les sort ? Je pense qu’il y a de forts risques de dévaluer ce titre. Il y a toujours des blessures en playoffs, il suffit de voir les Warriors l’an dernier. Je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises.
B | Je suis assez intrigué parce qu’il y a de l’inquiétude. Mais la NBA a cette capacité à faire des choses assez exceptionnelles et avant-gardistes sur des positions qui ne sont pas faciles (coming out de joueurs, etc.). J’ai envie de voir ce que ça peut donner quand ils mettent tous leurs efforts là-dedans.
A | S’ils font une bulle suffisamment hermétique pour qu’il y ait très peu de cas, et il y en aura forcément, et qu’on ait une compétition qui se déroule de manière normale, c’est un exploit.
Si on oublie la problématique coronavirus, on peut avoir des playoffs de qualité avec les deux franchises de Los Angeles au rendez-vous et un Giánnis qui peut aller au bout ?
B | Le seul scénario qui m’inquiète, au-delà du Covid, et on touche du bois tous les jours pour que ça n’arrive pas, c’est qu’une star se fasse les ligaments croisés. Qu’importe son parcours athlétique pendant les quatre mois, si ça arrive c’est un shitstorm médiatique et on se dira qu’il n’y aurait pas dû avoir de retour.
A | On aura beau expliquer que des blessures il y en a tous les ans en play-off, on ne pourra pas s’enlever de la tête qu’il y a eu une pause de quatre mois et demi qui est dangereuse.

“Si LeBron rapporte le titre, tout le monde dira que c’est magnifique”

Vous arrivez tout de même à dégager un favori ?
B | Je pense que leur style de jeu et leur discipline font des Milwaukee Bucks une équipe dure à jouer.
A | Je pense que les Lakers ne sont pas si désavantagés par cette coupure. Ils sont plus vieux et ça va jouer moins vite donc ça les avantage. Mais attention aux équipes qui n’étaient pas du tout en rythme et qui ont beaucoup de talent, comme les Rockets. J’ai envie de voir comment Westbrook et Harden vont débarquer. Je suis tellement intrigué par Houston. Mais attention, je ne dis pas qu’ils vont être champions.
B | Si LeBron rapporte le titre, tout le monde dira que c’est magnifique, le script est déjà prêt. Si c’est Westbrook qui l’emporte, les gens diront : “Les mecs sont chez Mickey, c’est une saison en carton…” Quoi qu’il en soit, ça va être génial.
A | Il n’y a que les Bucks ou les Lakers qui peuvent éviter un titre avec un astérisque, avec peut-être les Clippers aussi. Pour toutes les autres équipes, on va pointer du doigt les conditions dans lesquelles ça s’est joué.
Qu’est-ce qu’on peut souhaiter pour la suite à TrashTalk, à la NBA et au basket ?
B | Que ça continue. J’ai envie que les gens s’intéressent à ce sport et à cette ligue incroyable, qu’importe leur porte d’entrée. Qu’ils n’hésitent pas à faire tourner TrashTalk et que le basket continue de faire une montée fulgurante dans le paysage du sport français. C’est vu comme un sport américain de 1 heure à 7 heures du matin, mais c’est en fait bien plus que ça.