La sanction est tombée. Après de longues années d’enquête et de bataille judiciaire, le tribunal correctionnel de Versailles a rendu son verdict dans l’affaire du chantage à la sextape, dont a été victime Mathieu Valbuena et dans laquelle Karim Benzema était impliqué. Le joueur du Real Madrid a été reconnu coupable de complicité de tentative de chantage, et condamné à une peine d’un an de prison avec sursis et de 75 000 euros d’amende.
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Jusqu’à deux ans de prison ferme
Dans la foulée du verdict, l’avocat de l’attaquant français a annoncé qu’il allait faire appel. “Il a été clairement énoncé par le tribunal que Karim Benzema n’était pas au courant des manœuvres préalables, a-t-il indiqué. On est assez sidéré par ce jugement. L’appel s’impose. Il sera innocenté à hauteur de cet appel.”
Parmi les prévenus, Karim Benzema écope de la sanction la plus tendre. Les quatre autres qui figurent dans ce dossier qui a secoué le monde du football français, le tribunal correctionnel de Versailles a prononcé des peines allant dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis à deux ans et demi de prison ferme.
“Pas exclu” avec les Bleus
Son implication dans cette affaire, lancée en 2015, avait couté à Karim Benzema sa place en sélection, loupant ainsi l’Euro organisé en France et la Coupe du monde deux ans plus tard. Ce n’est qu’en mai dernier, juste avant l’Euro 2020, reporté en 2021 en raison du Covid, qu’il avait fait son retour en Bleu.
Il y a deux semaines, le patron de la Fédération française de football Noël Le Graët a expliqué dans le quotidien Le Parisien que l’attaquant du Real “ne serait pas exclu” de l’équipe de France en cas de “sanction judiciaire”. Interrogé sur cette question début octobre, le sélectionneur Didier Deschamps était resté évasif, répétant qu’il faisait “des choix sportifs” au moment de convoquer ses joueurs.
Konbini Sports avec AFP.