“Cher Joe, la perte de la Coupe du Monde doit te causer bien du souci… Pour moi, ce n’est jamais que des débris d’or. Si je n’ai pas de nouvelles de toi d’ici jeudi ou vendredi au plus tard, elle est bonne pour la casserole.”
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Branle-bas de combat au quartier général. L’inspecteur Len Buggy, en charge de l’affaire, se fait finalement passer pour le président de la FA et fixe un rendez-vous avec le dénommé Jackson. Au lieu des 15 000 livres sterling exigées, il apporte une valise qui contient en fait 500 livres, sous lesquelles sont dissimulés des journaux. Mais le voleur, qui s’appelle en fait Edward Betchley, ne se fait pas avoir et part en courant en repérant les renforts. Il est finalement interpellé, mais affirme n’être qu’un intermédiaire et non le voleur du trophée Jules Rimet.
C’est seulement une semaine plus tard que le trophée est retrouvé par un certain David Corbett et son chien, Pickels. L’homme se promène dans la rue avec son adorable petite bête, qui s’arrête pour renifler un étrange paquet :
“C’était un objet solidement emballé avec du papier journal et de la ficelle. Il était posé contre une roue de la voiture de mon voisin. Je l’ai ramassé. Il était assez lourd, bien que pas très grand. L’IRA étant très active à l’époque, j’ai d’abord cru à une bombe. J’ai reposé le paquet par terre, puis je l’ai repris et encore reposé. Finalement, la curiosité l’a emporté. J’ai un peu déballé le bas, c’était un simple disque. J’ai continué et j’ai vu ‘Brésil, Allemagne, Uruguay’. Je suis rentré chez moi en courant et j’ai dit à ma femme : je crois que j’ai retrouvé la Coupe du Monde !”