Quitter une carrière prometteuse de footballeur en Italie pour étudier l’économie dans l’université la plus prestigieuse du monde aux États-Unis : tel est le destin qu’a choisi Alessandro Arlotti.
À voir aussi sur Konbini
Le jeune Italien avait commencé en tant que capitaine junior au sein de l’AS Monaco dès 2010. Neuf ans plus tard, il avait participé au championnat d’Europe des moins de 17 ans, portant l’Italie jusqu’en finale – “l’un des meilleurs sentiments au monde”, selon lui. L’année suivante, il intégrait le Delfino Pescara, où il évoluait au poste de milieu offensif. Pourtant, dans quelques semaines, le jeune prodige du ballon rond troquera les bancs de touche contre les bancs de l’université, raconte SportBible.
La décision remonte à février 2021. Alessandro pense avoir fait le bon choix : il explique ne pas s’être totalement épanoui à Pescara, notamment à cause du trop grand nombre de joueurs et des changements intempestifs de coachs. Alors qu’il n’était pas loin de la première équipe à Monaco, à Pescara, l’équipe n’était pas en aussi bonne posture et les conditions n’étaient donc pas réunies pour laisser entrer de plus jeunes joueurs comme lui. “Ça ne s’est pas passé comme je l’espérais”, résume-t-il. L’enjeu était aussi de ne pas laisser de côté son parcours académique… Et quitte à viser haut, pourquoi ne pas carrément postuler à Harvard ?
Arlotti a donc passé toute une batterie de tests, examens et autres joyeusetés estudiantines… et a obtenu son inscription sans problème. Histoire de ne pas se rouiller les gambettes une fois de l’autre côté de l’Atlantique, il a même réussi à intégrer l’équipe de football américain officielle, “The Harvard Crimson”.
Mais du côté de sa communauté, les réactions ont été très partagées : selon lui, la moitié était très contente pour son avenir, mais l’autre ne comprenait pas son choix. Plusieurs ont exprimé leur déception, avançant qu’il n’était pourtant pas loin de réussir à lancer sa carrière à Pescara. Pourtant, le joueur explique qu’il s’agit simplement d’une question d’opportunités, et qu’il ne pouvait pas passer à côté de 4 ans au sein d’une Ivy League.
Alessandro ne compte donc pas faire une croix définitive sur sa carrière de footballeur, mais plutôt décrocher son diplôme pour retourner plus motivé que jamais sur le terrain. “J’adore le football, confie-t-il. J’ai passé toute ma vie à jouer. Je me concentre vraiment sur Harvard pour l’instant et ensuite j’aimerais rejouer au football. Peut-être en Europe. Je pense que ce serait le rêve.”