La musique est partout dans le sport. Les compétitions ont un hymne, les clubs ont une musique d’entrée pour les joueurs et les supporters ont leurs chants pour enflammer le stade. Mais certaines chansons réussissent à dépasser le cadre qui était le leur au départ pour devenir indissociables du sport. Dès les premières notes, on les reconnaît et on pense ballon, combat, effort ou victoire. Retour en 9 titres sur ces chansons devenues synonymes de sport.
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Vegedream – “Ramenez la coupe à la maison”
Le carton de l’été 2018, et indissociable du titre de champion de monde remporté par Deschamps et ses hommes en Russie. Dans une énumération simpliste et en deux temps des 23 Bleus, Vegedream a réussi à créer l’hymne ultime d’une équipe inscrite au panthéon du football français. Mieux, avec son refrain explicite, “Ramenez la coupe à la maison” a dépassé le cadre du foot et est devenue la chanson de la victoire.
Et elle nous apprend aussi une chose très importante : “Si y’a drah on peut toujours appeler Benjamin Mendy.”
Gloria Gaynor – “I will survive”
Avant Vegedream, c’était LA chanson de la gagne pour le foot français, et le sport tricolore en général. Et tout ça grâce à Vincent Candela qui la jouait dans les vestiaires des Bleus durant le mondial. Le 12 juillet et après les deux coups de boule décisifs de Zizou, “I will survive” a suppléé, le temps d’une célébration sur les Champs-Élysées “La Marseillaise” comme hymne nationale.
Survivor – “Eye of the tiger”
Les combats de Rocky Balboa ont largement dépassé le cadre du 7e art. Certaines scènes sont passées à la postérité infusant des pans entiers de la pop culture, et du sport. Et la musique du film n’échappe pas à cette récupération. C’est le cas de “Eye of the tiger” dans Rocky III qui, dès les premières notes, nous donne envie d’enfiler les gants et de monter sur un ring. La chanson de boxe par excellence.
Van Halen – “Jump”
Le Vélodrome, le public chauffé à blanc, les matches de prestige, l’entrée des joueurs. “Jump” de Van Halen, c’est tout ça et plus encore. Après des heures à battre le pavé sur le boulevard Michelet, puis à monter les travées du stade pour trouver sa place, c’est la musique tant attendue par tous les supporters de l’OM. À Marseille, le match ne commence pas au coup d’envoi, mais quand les premières mesures de cette chanson sortent des enceintes du stade.
Pour les buts, c’est l’artiste anciennement connu sous le nom de Puff Daddy qui s’y colle, avec son “Come with me” issu de la bande originale du film Godzilla sorti en 1998.
Phil Collins – “Who said I would”
Ce n’est pas le plus grand tube de la discographie de Phil Collins, mais grâce au PSG, qui en a fait la musique d’entrée de ses joueurs, “Who said I would” est désormais mythique. Il suffit de faire un tour sur YouTube pour se rendre compte de la popularité de la chanson, avec les nombreux “Paris est magique” et “Allez Paris” dans les commentaires.
John Cena – “The time is now”
Si vous entendez “The time is now”, “la seule issue, c’est la bagarre”, comme dirait Booba. Avec cette chanson d’entrée, qu’il interprète lui-même, John Cena a créé un hymne qui va bien au-delà de l’univers du catch. Grâce à son rap gonflé et survitaminé, il a réussi à créer la bande-son parfaite pour la baston. Même si les musiques d’entrée de The Rock ou de Triple H font aussi très bien l’affaire pour la castagne entre frangins.
The Alan Parson Project – “Sirius”
Si vous regardez The Last Dance, la musique d’entrée des Bulls n’a pas dû vous échapper. Avant d’être la chanson des taureaux de Chicago, elle est surtout celle d’Alan Parsons et de son groupe The Alan Parsons Project. Grâce aux succès de la franchise de l’Illinois et des exploits de Michael Jordan, ce titre est devenu un incontournable du monde du basket. Aujourd’hui encore, dès les premières notes on a envie de crier “From North Carolina, at guard, 6’6 MICHAEL JORDAN !”, puis d’aller sur un playground et enchaîner les shoots en tirant la langue.
The White Stripes – “Seven Nation Army”
Impossible aujourd’hui d’écouter cette chanson sans penser à un groupe de supporters surexcité après la victoire de leur équipe. Sans qu’on ne sache trop comment, “Seven Nation Army” est passé de chanson rock sympathique à chant de la gloire chez les fans du monde entier. Même si les “PO ! PO LO PO PO PO PO !” répétés à tue-tête fatiguent très vite.
Gala – “Freed from desire”
Quand les supporters nord-irlandais ont débarqué en France pour l’Euro 2016, ils ont ramené avec eux une chanson, qui est vite devenue le tube de l’été : “Will Grigg’s on fire”. Les plus de 20 ans à l’époque avaient immédiatement reconnu la mélodie de ce chant en l’honneur de l’attaquant de la sélection d’Irlande du nord, un autre tube des années 90 que l’on doit à Gala, “Freed from desire”. De quoi redonner un peu de visibilité à la chanteuse italienne, et remettre au goût du jour ce classique de la pop.
Mention spéciale à la réinterprétation marseillaise de cette chanson, en l’honneur du Brésilien Luiz Gustavo.