“C’est moi qui portais la barre de fer” : un des accusés de l’affaire Kheira Hamraoui reconnaît les faits

“C’est moi qui portais la barre de fer” : un des accusés de l’affaire Kheira Hamraoui reconnaît les faits

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© Tim Nwachukwu / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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Par Konbini

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L’accusé de 19 ans a reconnu avoir donné des coups à Kheira Hamraoui, mais refuse de donner le nom de son complice qui a fait semblant de tenir en joue Aminata Diallo.

Depuis le revirement dans l’enquête sur l’agression de Kheira Hamraoui, avec la mise en examen de son ancienne coéquipière au PSG Aminata Diallo, les détails sur cette sordide affaire se font de plus en plus clairs. Dernièrement, un des accusés, un certain Manzi N., 19 ans et originaire de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), est passé à table durant sa garde à vue, le 15 septembre dernier, en avouant son implication dans le passage à tabac de la milieu de terrain, comme le révèle le Parisien.

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“Bon, je préfère vous dire toute la vérité… Je suis fatigué, je veux être honnête… C’est bien moi qui portais la barre de fer et c’est bien moi qui ai frappé Kheira Hamraoui pendant que mon complice faisait semblant de tenir en respect Aminata Diallo. J’ai donné deux coups au niveau de la jambe”, confesse Manzi N. aux enquêteurs de la PJ de Versailles, tout en refusant de donner le nom de ce fameux complice.

Durant sa garde à vue, l’accusé en dit plus sur les motivations de cette agression. Il parle d’une “cinquième personne, dont il ne souhaite pas fournir l’identité, en contact avec un individu qui s’est présenté comme un ami du cousin d’Aminata Diallo”. “Il voulait que l’on fasse semblant d’agresser Aminata Diallo et que l’on agresse Kheira Hamraoui”. “Aminata, elle voulait jouer mais elle n’avait pas été choisie donc il fallait blesser Kheira Hamraoui pour qu’elle ne puisse pas jouer”, au moins “pour un match”, semble-t-il croire.

Concernant cette “cinquième personne”, les enquêteurs pensent l’avoir interpellée ce lundi. En garde à vue, elle a fait usage de son droit au silence sans rien révéler de son implication dans l’agression ni du donneur d’ordres. Elle a été mise en examen et écrouée conformément aux recommandations du parquet.