Des chasseurs de l’Aube entretiendraient volontairement des populations de sangliers pour pouvoir continuer à les chasser. C’est en tout cas ce que pense le naturaliste Pierre Rigaux, en se basant sur des images tournées anonymement lors de chasses en décembre et février derniers.
A priori, rien d’illégal dans les techniques mises en place. Le problème serait plutôt d’ordre éthique.
D’un côté, des chasseurs feraient en sorte de perpétuer des populations sangliers, de l’autre l’État souhaiterait les réguler par la chasse. Quelle est réellement la meilleure solution pour protéger les écosystèmes forestiers ? Si ces faits sont avérés, alors ce cercle vicieux permettrait d’entretenir la chasse à des fins sans doute plus commerciales que régulatrices.
Pour Konbini News, Pierre Rigaux revient sur les différentes pratiques des chasseurs permises par “une législation trop permissive”.
Le naturaliste aimerait que l’État cesse sa “collaboration” avec des chasseurs pour réguler et fasse plutôt appel à des organismes indépendants, qui ne tueraient pas nécessairement les animaux.
Selon lui, il serait par exemple possible de castrer les bêtes pour les empêcher de se reproduire et ainsi contrôler leur prolifération.