Marion a mis longtemps à accepter ce mot. Pour elle, “le viol ne pouvait pas arriver au sein d’un couple”. Elle a désormais décidé de briser le silence. Son petit ami de l’époque insistait pour avoir des relations sexuelles presque tous les jours alors qu’elle exprimait clairement son refus.
Elle parle d’une violence psychologique qui la faisait culpabiliser et explique la peur de l’abandon si elle osait dire non. Marion pensait qu’elle était le problème, qu’elle n’était pas normale. Elle revient sur sa prise de conscience, l’aide que lui a apporté sa sexologue, et les réseaux sociaux qui lui ont ouvert les yeux sur la notion de consentement.
(*Le prénom a été modifié)