À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, la famille Dzik quitte la Pologne et s’installe en France pour fuir l’antisémitisme. En France, dès 1940, le gouvernement Pétain se met lui aussi à exclure la communauté juive à travers des lois : interdiction d’accéder aux jardins publics, port obligatoire de l’étoile jaune, couvre-feu…
Âgée de seulement 12 ans, Esther Dzik ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe. Puis les mesures policières s’intensifient : deux de ses frères sont controlés puis emmenés dans des “camps de travail”. La jeune fille et sa famille ne craignent pas pour leur vie, pensant que les frères ont été réquisitionnés pour travailler, et que les plus jeunes et les plus fragiles seront épargnés.
En juillet 1942, des rumeurs de rafles courent à Belleville, où vit la famille. Le 17 juillet, lorsqu’elle rentre chez elle, Esther se retrouve seule, face à une porte scellée. Pendant une année entière, elle va chercher à retrouver par tous les moyens sa famille, en vain. En septembre 1943, après un contrôle de routine, la jeune fille se retrouve également déportée vers les camps de la mort.
Pour Konbini news, Esther Dzik revient sur son histoire, mais aussi sur celle des millions de personnes qui ont péri dans les camps sous le joug nazi, pour ne pas qu’elles soient “les oubliées de l’Histoire”.
Retrouvez son livre La Petite fille du passage Ronce chez Grasset dans toutes les librairies.