Des Pussy Riot se sont invitées sur le terrain lors de la finale de la Coupe du monde.
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À la 51e minute, quatre jeunes personnes vêtues d’uniformes de policiers ont interrompu le match pendant quelques secondes. Elles n’ont pas cherché à nuire au jeu. Au contraire, l’une des manifestantes a donné un “high five” à Kylian Mbappé, avant de se faire évacuer du terrain par les agents de sécurité.
? ALERTE STREAKERS SUR LE TERRAIN #CM2018 #FRACRO 53è, 2-1
— Téléfoot (@telefoot_TF1) July 15, 2018
Le match est arrêté après l'arrivée sur le terrain de 3 streakers, rapidement maîtrisés par les équipes de la sécurité. https://t.co/P9zMQCY6Ax
Les Pussy Riots, un groupe féministe et anti-Poutine, revendiquent dans une vidéo, intitulée “La police entre en jeu”, cette “performance”. Elles expliquent avoir mené cette action pour la libération des prisonniers politiques en Russie, pour la fin des arrestations injustifiées…
Le groupe veut aussi par la même occasion attirer l’attention sur l’arrestation du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov. Il avait été arrêté et condamné à 20 ans de camp par la justice russe pour “terrorisme” et “trafic d’armes”.
Olga Kouratchiova, l’une des membres des Pussy Riot, a confirmé à Reuters par téléphone qu’elle était détenue dans un poste de police de Moscou. Citée par l’agence officielle russe Tass, la police aurait interpellé “trois jeunes femmes et un jeune homme”, et les aurait “emmenés à un poste de police”.