Caresses ou baisers par surprise, tentative de fellation forcée : trois femmes témoignent contre Nicolas Hulot pour des faits qui auraient eu lieu entre 1989 et 2001, prescrits, dans un reportage diffusé jeudi 25 novembre soir par Envoyé spécial. Des accusations que le militant écologiste nie formellement.
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Une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle a été ouverte ce vendredi, au lendemain de la diffusion du reportage de France 2, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué. Les investigations “s’attacheront à déterminer si les faits dénoncés peuvent caractériser une infraction pénale et si, au vu de leur ancienneté, la prescription de l’action publique est acquise”, a-t-elle expliqué.
Au moins six femmes, dont une mineure au moment des faits, accusent l’ex-animateur et ancien ministre de l’Environnement de viols ou d’agressions sexuelles commis entre 1989 et 2001, ce qu’il conteste. Dans ce reportage de 62 minutes diffusé jeudi soir dans l’émission Envoyé spécial, trois femmes racontent les agressions sexuelles dont elles disent avoir été victimes.
L’enquête télévisée comprend en outre le témoignage de la militante écologiste Claire Nouvian et revient sur la plainte pour viol déposée en 2008 par Pascale Mitterrand, petite-fille de l’ancien président François Mitterrand, classée sans suite car les faits étaient prescrits. Deux autres femmes, l’ancienne animatrice Maureen Dor et une ancienne employée de TF1, ont en outre transmis à Envoyé spécial des témoignages écrits sur des faits dont elles accusent Nicolas Hulot.
La veille de la diffusion du reportage, Nicolas Hulot avait nié formellement sur BFM TV ces accusations d’agressions sexuelles et annoncé quitter “définitivement” la vie publique, pour protéger ses proches et sa Fondation des retombées d’un “lynchage”.
Le parquet de Paris a pris l’habitude d’ouvrir systématiquement des enquêtes sur les accusations de violences sexuelles contre des mineurs, même si les faits semblent prescrits, afin de les vérifier et de rechercher d’éventuelles autres agressions non prescrites.
Konbini news avec AFP