L’image de Donald Trump se faisant tirer dessus racontée par son photographe, Doug Mills

L’image de Donald Trump se faisant tirer dessus racontée par son photographe, Doug Mills

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© Rebecca Droke/AFP

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Par Mahaut Delobelle

Publié le , modifié le

L'histoire de cette photo rentrera sûrement dans les manuels scolaires.

Lors d’un rassemblement samedi 13 juillet dernier à Butler, en Pennsylvanie, l’ex-président Donald Trump a reçu une balle. Blessé à l’oreille, l’homme politique s’est rapidement réfugié dans un véhicule noir. La scène a été capturée par Doug Mills, photographe de présidents depuis 1983. “Tout d’un coup, j’ai cru entendre trois ou quatre bruits secs. Au début, j’ai cru que c’était une voiture. La dernière chose à laquelle j’ai pensé, c’est que c’était une arme à feu. J’ai continué à prendre des photos. Il est descendu derrière le pupitre et j’ai pensé : ‘Oh mon Dieu, il s’est passé quelque chose’, confie-t-il au New York Times.

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Le photographe n’a pas lâché son appareil photo durant cette scène et est parvenu à la capter sur le vif. Donald Trump s’est caché précipitamment derrière son pupitre après avoir été visé par le tir avant de se relever soudainement et lever son poing en l’air en criant : “Fight, fight, fight !”. “Je suis allé d’un côté à l’autre de la scène pour voir si je pouvais mieux le voir. C’est à ce moment-là qu’il s’est levé et a levé le poing en l’air. J’ai pensé : ‘Il est vivant, il est vivant.’ Je pouvais voir du sang sur son visage. J’ai continué à prendre des photos. Même s’il avait l’air dur sur cette photo avec son poing très provocant, sur la photo suivante, il avait l’air complètement vidé. Très, très choqué”, rapporte le photographe.

Doug Mills, qui photographie des présidents depuis maintenant quarante ans, a capturé le moment précis où la balle frôle le visage de Donald Trump. La vitesse de l’obturateur était sur 1/8,000 seconde (ce qui est extrêmement rapide, environ trente images par seconde), ce qui lui a permis de capter les mouvements de l’ancien président. Malgré la peur, le photographe a gardé son sang-froid pour obtenir un cliché qui deviendra, au choix, une image historique ou une photo servant une campagne présidentielle.