Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est alarmé une fois de plus ce dimanche 29 octobre d’une situation “de plus en plus désespérée” dans la bande de Gaza, déplorant que l’État d’Israël y ait “intensifié ses opérations militaires”. “La situation à Gaza devient de plus en plus désespérée d’heure en heure. Je regrette qu’au lieu d’une pause humanitaire cruellement nécessaire, soutenue par la communauté internationale, [l’État d’Israël] ait intensifié ses opérations militaires”, a déclaré Antonio Guterres lors d’une visite de quatre jours au Népal, après un voyage au Qatar.
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Il a qualifié de “totalement inacceptable” le nombre de civil·e·s tué·e·s et blessé·e·s depuis le 7 octobre dernier. Plus de 1 400 personnes sont mortes côté israélien depuis cette date, essentiellement des civil·e·s durant l’attaque du 7 octobre, selon les autorités israéliennes. Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme que plus de 8 000 Palestinien·ne·s, majoritairement des civil·e·s, ont été tué·e·s par les bombardements israéliens.
Un nouvel appel à un “cessez-le-feu humanitaire immédiat”
Réitérant son appel à un “cessez-le-feu humanitaire immédiat” dans la bande de Gaza, le chef de l’ONU a réclamé “l’acheminement d’une aide humanitaire soutenue à une échelle qui réponde aux besoins de la population” gazaouie. “Le monde est témoin d’une catastrophe humanitaire qui se déroule sous nos yeux”, a plaidé António Guterres à Katmandou, la capitale du Népal.
“Plus de deux millions de personnes, qui n’ont nulle part où aller en toute sécurité, sont privées des éléments essentiels à la vie – nourriture, eau, abri et soins médicaux – pendant qu’elles sont soumises à des bombardements incessants”, a ajouté le secrétaire général des Nations unies. Dix Népalai·se·s sont mort·e·s pendant la guerre entre l’État d’Israël et le Hamas, un onzième étant porté disparu.