Le monde du sport a été chamboulé cette semaine par l’annonce du décès de l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon. Alors que les organisateurs des JO de Paris, auxquels avait participé la marathonienne, ont fait part jeudi de leur “immense tristesse” et de leur “profonde indignation”, la ville de Paris a quant à elle annoncé sur ses réseaux vendredi l’inauguration future d’un lieu sportif en hommage à la victime de 33 ans :
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“La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé qu’un lieu sportif en la mémoire de Rebecca Cheptegei serait inauguré à Paris. Paris s’associe aux élus parisiens pour exprimer son soutien à la famille de l’athlète, victime d’un féminicide quelques semaines après sa participation aux Jeux olympiques.”
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L’athlète de 33 ans, qui avait participé au marathon des JO (44e), est morte jeudi au petit matin. “Ce crime odieux nous rappelle la réalité alarmante de la violence qui touche trop de femmes dans la société. Nous exprimons notre solidarité envers la famille, les proches de Rebecca Cheptegei et le comité national olympique ougandais”, ont ajouté les organisateurs.
Avec son corps brûlé “à plus de 80 %”, “les espoirs de guérison étaient minces” et elle a succombé à “une défaillance de plusieurs organes”, a expliqué Kimani Mbugua, médecin responsable de l’unité de soins intensifs au Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) de la ville d’Eldoret.
Elle avait été hospitalisée dimanche après avoir été arrosée d’essence et embrasée chez elle par le suspect, identifié comme Dickson Ndiema Marangach, alors qu’elle revenait de l’église avec ses enfants.
L’ONU a “fermement” condamné jeudi le “meurtre violent” de l’athlète. “Chaque jour dans cette salle, nous passons beaucoup de temps à parler des problèmes liés à la paix et la sécurité dans le monde. Aujourd’hui, je veux prendre un moment pour évoquer la mort tragique d’une personne qui illustre un problème plus large trop souvent ignoré”, a déclaré devant la presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, avant de décrire la mort de la marathonienne de 33 ans.