“Ils font tout pour nous détruire” : un musée ukrainien détruit par un missile russe

“Ils font tout pour nous détruire” : un musée ukrainien détruit par un missile russe

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© Zelenskiy/Official/Telegram/AFP

L’attaque russe a eu lieu à l’aide d’un missile sol-air d’origine soviétique "S-300".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi une attaque russe “barbare” sur un musée de Koupiansk, dans le nord-est de l’Ukraine, un nouveau “crime de guerre” à ses yeux qui a fait deux décès et dix personnes blessées, a-t-il annoncé.

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“À ce stade, nous avons été informés du décès de deux femmes et de dix personnes blessées”, a déclaré M. Zelensky sur Telegram, fustigeant les Russes qui “tuent des Ukrainiens avec des méthodes absolument barbares”. “Il y a encore des gens sous les décombres”, a-t-il précisé. “Tous les coupables de ces crimes de guerre seront certainement traduits en justice et ce sera sans pitié”, a encore cinglé le président ukrainien.

Selon lui, la frappe a eu lieu dans le centre-ville de Koupiansk, “sur un musée d’histoire locale”, tout proche de la ligne de front dans le nord-est du pays. Dans une courte vidéo partagée par Volodymyr Zelensky sur sa chaîne Telegram, on y voit un bâtiment éventré, les vitres explosées et de nombreux débris par terre. “Le pays terroriste fait tout pour nous détruire complètement”, a-t-il déploré, avant d’affirmer : “Nous devons et nous répondrons !”

L’attaque russe a eu lieu à l’aide d’un missile sol-air d’origine soviétique “S-300”, a indiqué sur Telegram le chef de l’administration présidentielle, Andriï Iermak. Koupiansk, à une centaine de kilomètres de la ville de Kharkiv, comptait avant la guerre plus de 25 000 habitant·e·s. Elle a été prise par les Russes dans les premiers jours de l’invasion, il y a plus d’un an. Les Ukrainien·ne·s ont ensuite repris la ville en septembre après une contre-offensive éclair.

Mais les forces de Moscou, étoffées par la mobilisation de centaines de milliers de réservistes en Russie, sont repassées à l’attaque en début d’année dans ce secteur, suscitant la crainte de nombreux·se·s habitant·e·s. Début mars, Kiev avait même ordonné aux personnes vulnérables d’évacuer la ville face à la pression de l’armée russe.