Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol et dont la nomination suscite la colère des féministes, a estimé qu’il était la “principale victime” de ce qu’il qualifie de “calomnie”.
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“La victime dans cette histoire, c’est moi. C’est moi dont on salit le nom. C’est à moi qu’on prête des comportements que je n’ai jamais eus”, a déclaré le ministre de l’Intérieur dans un entretien au Point, mis en ligne mercredi. “C’est difficile à vivre. Mais je n’ai pas le droit de me plaindre”, ajoute l’ancien ministre des Comptes publics.
Gérald Darmanin a été accusé en 2017 de viol par une femme, Sophie Patterson-Spatz, qui l’avait sollicité en 2009 lorsqu’il était chargé de mission à l’UMP (parti devenu LR) pour faire annuler une condamnation pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon.
Selon ses déclarations aux enquêteurs, le ministre de l’Intérieur lui aurait fait miroiter son appui et elle se serait sentie contrainte de “passer à la casserole”. Gérald Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec cette femme mais, selon lui, librement consentie.
Classée sans suite dans un premier temps, la procédure a récemment été relancée par la cour d’appel de Paris qui a demandé début juin de nouvelles investigations. “Je suis à la disposition de la justice”, répète le ministre dans l’entretien, où il suggère que cette affaire est un “passage initiatique pour ceux qui dérangent quand on fait de la politique nationale”.
Konbini news avec AFP