Après les révélations de Mediapart, autour des soirées fastueuses et des rénovations coûteuses de l’appartement des époux de Rugy aux frais du contribuable, et du logement HLM de la directrice de cabinet du ministre, celui-ci a décidé de prendre les devants et de répondre.
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Une directrice de cabinet limogée
Officiellement assuré du soutien du gouvernement pour qui “aucune règle n’a été enfreinte”, François de Rugy n’a semble-t-il pas fait preuve de la même indulgence envers Nicole Klein, sa directrice de cabinet qui a quitté ses fonctions ce jeudi 11 juillet à la première heure, “expressément” à la demande du ministre de l’Écologie.
L’ancienne préfète bénéficiait d’un HLM parisien depuis 2001. Un logement laissé inoccupé entre 2006 et 2018, en raison de ses mutations en dehors de la région. Elle assure pour sa part qu’elle revenait le week-end dans cet appartement qui était pour elle un “un havre toujours occupé, au milieu de douze mutations souvent très rapides et toujours au service de l’intérêt général”.
La transparence pour défense
Par ailleurs, sur Facebook, le ministre a publié son échange de questions-réponses avec Mediapart lors de l’enquête sur des dîners fastueux organisés à l’hôtel de Lassay alors qu’il était président de l’Assemblée nationale. Il a également joint à cette publication les devis des travaux de son appartement de fonction.
“Je le réaffirme enfin avec force, face aux attaques qui me sont faites, je n’aurai qu’une seule défense : les faits présentés en toute transparence. Le reste n’est qu’insinuations alimentées par une source anonyme et malveillante”, finit-il.
Des efforts qui, si l’on en croit les réseaux et le hashtag #DeRugyGate qui caracole toujours en tête des sujets les plus discutés sur Twitter, ne suffiront pas à endiguer la polémique.