“ZIUUUUUUM”. Si le bruit d’une Dodge Viper GTS vous esquinte les oreilles et que vous vous interrogez au même moment sur une potentielle surcompensation phallique du conducteur quant au choix de son véhicule, rassurez-vous : vous n’êtes pas seul. Au-delà de l’imaginaire collectif qui tend à associer des gros bolides de sport bruyant à une déficience érectile, des scientifiques du Département de psychologie expérimentale de l’Université de Londres ont voulu démontrer très sérieusement cette corrélation.
À voir aussi sur Konbini
Intitulée “Petit pénis et voitures de sport : preuve d’un lien psychologique“, l’étude a enchaîné une série d’expériences particulièrement cruelles pour démontrer son propos. Les chercheurs ont ainsi rassemblé des participants, tout en manipulant “ce que les hommes pensaient de la taille de leur pénis”.
Ils leur ont ainsi donné de fausses informations en amont à une partie du groupe de participants. La plus importante était qu’ils leur faisaient croire que la taille moyenne d’un pénis en érection était de 17 cm — contre 14 cm environ, en réalité.
Une fois la fausse statistique ou vraie statistique en tête, les participants ont été interrogés sur les voitures de sport, ce qu’ils en pensaient et s’ils aimeraient en posséder une. Le résultat semble sans appel pour les chercheurs :
“Nous avons constaté que les hommes, et particulièrement ceux de plus de 30 ans, étaient bien plus susceptibles de désirer une voiture de sport lorsqu’on leur faisait sentir qu’ils avaient un petit pénis.”
L’étude précise que d’autres manières pour “manipuler l’estime de soi [des sujets]“ avaient été testées mais qu’aucune n’avait fourni un lien aussi clair entre l’autoperception suggérée d’un petit pénis et le désir de posséder une voiture de sport. Évidemment, l’expérimentation est loin d’être parfaite, mais les chercheurs semblent avoir trouvé une “vérité psychologique” derrière l’idée qu’une voiture de sport de luxe tend à être synonyme de compensation d’un petit pénis.