Ça y est, Anne Hidalgo et Amélie Oudéa-Castéra se sont baignées dans la Seine. C’était beau, c’était marrant, on a eu de jolis tweets et tout, mais passons aux choses sérieuses. Comme on est sur deux performances sportives, on a décidé de les analyser et juger. Laquelle des deux élues mérite une médaille d’or ? Laquelle a mal répété son entrée dans l’eau ? Laquelle devrait miser sur du tennis de table ? Réponse juste en dessous.
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Amélie Oudéa-Castéra
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Commençons par l’entrée dans l’eau : c’est chaotique, on ne veut pas voir ça dans les écoles de plongée. Après, Amélie décide de se mettre à flotter tout en criant sa joie. OK, pourquoi pas, mais on y croit peu Amélie. Puis, elle se laisse emporter par le courant tout comme elle se laisse emporter par le morceau “Djadja” d’Aya Nakamura. Par la suite, elle nous offre un plongeon de niveau olympique et partage son opinion sur la qualité de la Seine. Globalement, la performance n’est pas au rendez-vous et Amélie donne l’impression d’en faire des caisses. Même si on apprécie la présence de quelques canards, la ministre des Sports ne convainc pas. 4/10.
Anne Hidalgo
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Anne a appris des erreurs d’Amélie et entre dans l’eau par une échelle et non sur des pierres glissantes. Astucieux. Puis, après avoir pataugé, elle enfile ses lunettes et part sur un crawl. Plus discrète que la ministre des Sports, Anne mise sur la compétence sportive. Gestes doux, respiration maîtrisée, il est clair qu’Anne possède son brevet de 25 mètres nage libre et pourra donc participer à la sortie scolaire de fin d’année à la piscine municipale. Malgré le soleil et les applaudissements, on déplore l’absence de bonnet de bain, pour des raisons évidentes d’hygiène. On aurait aussi aimé voir Anne lâcher un plongeon. 7/10.
Pour ce duel mêlant politique et communication, on pense qu’Anne Hidalgo remporte la bataille. On propose tout de même un 2e round autour d’une autre discipline : le breaking.
