Avec Warm Up, on part à la chasse aux nouveaux talents dont vous entendrez sans doute parler prochainement. Aujourd’hui est venu le temps de vous présenter KillASon, qui vient de sortir son deuxième projet, un EP intitulé STW1. Retour sur notre coup de cœur du moment.
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Quand la lumière de la salle de concert s’éteint et qu’une performance débute, on ne s’attend pas forcément à être emporté immédiatement. C’est sans compter sur de jeunes artistes comme KillASon, qui par leur fureur et leur énergie incomparable parviennent à capter l’attention de toute une audience dès leur entrée sur scène. Il est toujours paré d’un manteau de fourrure rouge qui rappelle l’excentricité des rappeurs américains mais il n’y a pas que cet élément qui évoque le style outre-Atlantique chez le jeune artiste. En effet, KillASon débite aussi rapidement que son ombre, un rap en anglais qui se permet même par moments de mimer l’accent français (“Number 41”), engendrant le doute sur sa nationalité.
Si l’illusion fonctionne, KillASon, 22 ans, est pourtant bel et bien français. Rappeur aux multiples identités, il s’agit aussi d’un artiste aux multiples talents. En plus de rapper, le jeune parisien qui a grandi à Poitiers produit lui-même ses sons, réalise ses visuels et une partie de ses clips tout en s’avérant être un danseur exceptionnel. Des talents qu’il a mis à profit pour son premier projet solo, The Rize, sorti en 2016, qui lui a permis de faire parler de lui et de lancer sa carrière musicale.
Aujourd’hui, KillASon sort son deuxième projet solo intitulé STW1. Un EP de cinq titres qui résonne comme un concentré d’energy music. Avec son univers excentrique et sa fougue qui rappelle Tyler, The Creator, le jeune musicien nous donne à écouter un projet vif et empreint d’une multitude d’influences qui vont du rap au reggae en passant par l’électro, mais aussi de la langue anglaise au Mina, un dialecte béninois que sa grand-mère chante sur “Abtm”. Un morceau plus grave, comme une petite accalmie musicale, qui démontre la capacité de KillASon à naviguer entre des univers différents. Retour sur l’ascension de cet hyperactif musical.
Qui es-tu ?
Je suis KillASon, 22 ans, de mon vrai nom, Marcus Dossavi-Gourdot. Je suis rappeur et beatmaker.
D’où viens-tu ?
Quand as-tu commencé la musique ?
Et la danse ?
Alors la danse, ça a commencé sérieusement (en terme de compétition battle) en 2007. Je dansais avant mais c’était la genèse !
Quels ont été tes projets précédents ?
Quelles sont tes influences musicales ?
D’où te vient cette énergie folle qui se dégage de ton travail et de tes performances ?
Ha, je ne sais pas [rire] ! J’ai toujours été empli d’une bonne dose d’énergie, à ce que l’on dit.
Comment est-ce que tu composes et écris ? Décris-nous ce processus.
Pourquoi as-tu choisis de rapper en anglais ?