Tous les deux ans (au doigt mouillé) un jeu en ligne connaît une grosse hype pendant un temps donné. Les plus anciens d’entre nous se souviennent de 2048 (ne cliquez pas, vous en aurez pour trois semaines). Et les plus anglophones savent très bien que ces derniers mois, le nouveau jeu qu’il faut connaître et dont tel des marathoniens amateurs, il faut publier ses résultats et stats sur ses réseaux, s’appelle Wordle. Une sorte de master mind (mais si) mais avec des mots. Un seul obstacle s’oppose à la mondialisation de Wordle : pour jouer, il faut maîtriser l’anglais. Un obstacle qui a inspiré pas mal de gens qui font des jeux qui ressemblent à wordle, mais sans la barrière de la langue, avec l’espoir secret de conquérir le monde.
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C’est le cas de Heardle qui ravira les professionnels des Blind Tests, ces petits génies doué du talent inutile qui consiste à reconnaître un morceau de musique dès ses premières secondes. Le concept est simple : vous entendez les premières notes d’un morceaux et vous devez trouver de quel mot il s’agit, si vous n’y arrivez pas, vous pouvez entendre quelques secondes de plus du morceau et ce jusqu’à ce que vous trouviez la bonne réponse, ou que vos tentatives autorisées (au nombre de 6) s’épuisent.
Le catalogue de chansons à deviner est directement tiré de la liste des sons pop les plus streamés de ces dix dernières années, ce qui la rend la tâche réalisable même pour des gens ordinaires et moins doués de shazamite. Même si personnellement j’ai été incapable de trouver le son du jour.
Car oui, comme Wordle, Heardle ne donne qu’une devinette par jour, une petite recette pour lasser moins vite joueurs qu’avec 2048 où certains terminaient hébétés avec des crampes au doigt 4 heures après avoir lancé la première partie. L’autre petit truc de Heardle piqué à Wordle, c’est la possibilité de publier son score sur les réseaux : le défi est solitaire mais la performance se partage, parce que sinon, où est le plaisir ?
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