Attention chef-d’œuvre d’animation japonaise : Arte diffusait ce dimanche 12 juin Akira de Katsuhiro Otomo, un film d’une puissance visuelle totalement folle. À voir en replay pendant une semaine.
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Un peu comme Nausicaa de la Vallée du vent pour Hayao Miyazaki, Akira est un jalon indispensable de l’histoire du manga ET de l’animation japonaise, une œuvre à connaître absolument sur papier comme en mouvement. Mastodonte de 2 200 pages regorgeant de cases fabuleuses, publiée de 1982 à 1990 au Japon (et premier manga jamais publié en France, par Glénat), la bande-dessinée a eu l’honneur d’une adaptation en 1988 par son auteur, Katsuhiro Otomo.
Le doublage français chatouille un peu les oreilles sensibles (la VO est dispo sur le site d’Arte+7) mais cela ne doit pas être une raison pour bouder son plaisir : vous avez une semaine pour regarder un film qui laisse une empreinte visuelle indélébile derrière lui.
Un monument des années 1980
Entièrement animé à la main, Akira n’est qu’une version partielle du récit de base. Mais il en reprend les éléments essentiels : son futur désenchanté aux aspects prophétiques, ses personnages torturés, et un style unique transcendé par la couleur et l’animation. Impossible d’oublier cet univers après visionnage, cette moto rouge vif, ce neo-Tokyo toujours proche de l’implosion, tout en contrastes agressifs : près de 30 ans après la sortie du film, les superlatifs sont encore d’actualité et Akira mérite toujours autant son statut d’œuvre culte.