“Silverio, journaliste et documentariste mexicain réputé vivant à Los Angeles, doit recevoir un prix international prestigieux. Celui-ci rentre dans son pays natal, sans savoir que ce simple voyage va le confronter à une terrible crise existentielle. Ses souvenirs et ses angoisses ressurgissent à cette occasion jusqu’à l’obséder et à le plonger dans un état de confusion et d’émerveillement.”
À voir aussi sur Konbini
Voici le pitch Bardo, Fausse chronique de quelques vérités, le nouveau film d’Alejandro González Iñárritu, le réalisateur de Babel, Birdman et The Revenant. Un éclairage nécessaire pour mieux comprendre le trailer dévoilé par Netflix qui accueillera le huitième film du réalisateur doublement oscarisé.
Une bande-annonce en forme de patchwork d’images, rythmé par le tube des Beatles “I Am the Walrus”, annonciatrice de l’ovni que le réalisateur a présenté au festival de Venise. Un peu sur le principe de Birdman, Bardo est construit à la fois sur des illusions et la réalité et a perdu les spectateurs de Venise. Le réalisateur a donc décidé de remonter son film, l’amputant de 22 minutes, suite aux réactions médusées des spectateurs.
Pour la première fois depuis Amores Perros, son premier film réalisé en 2000, Iñárritu a tourné Bardo entièrement au Mexique. Visible sur Netflix à partir du 16 décembre, il fait partie des quatre films préselectionnés pour représenter le pays aux Oscars. Il a été présenté par la plateforme à la Mostra de Venise aux côtés de Blonde, d’Andrew Dominik, de White Noise de Noah Baumbach et d’Athena de Romain Gavras.