Vivement les vacances : 10 peintures de belles baraques où on aimerait bien passer l’été

Vivement les vacances : 10 peintures de belles baraques où on aimerait bien passer l’été

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© Pierre Bonnard/Minneapolis Institute of Art

À vous de choisir celle qui vous séduit le plus pour vos prochaines vacances.

Nous, on est comme ça, on aime les vacances. Encore plus quand elles nous apparaissent dans des peintures. Voici dix maisons, peintes par des grands maîtres, dans lesquelles on resterait bien le temps d’un été – ou toute la vie.

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Vincent van Gogh, La Maison jaune

On ne pouvait bien évidemment pas passer à côté de cette œuvre mythique de Vincent van Gogh qui nous donne envie de nous lever et de directement ouvrir les volets pour apercevoir un ciel bleu. La palette de couleurs, mêlant le bleu et le jaune, nous transporte directement dans la chaleur de l’été, dans une sortie dans ces rues pittoresques en fin d’après-midi après une baignade. Cette huile sur toile représente une scène à Arles et plus particulièrement, la maison de Van Gogh, 2 place Lamartine. Malheureusement, elle fut démolie, mais ça ne nous empêche pas de rêver d’y passer un moment.

Vincent Van Gogh, La Maison jaune, 1888. (© Musée Van Gogh/Fondation Vincent van Gogh, Amsterdam)

Edward Hopper, Cape Cod Morning

Un bow-window avec vue sur un jardin, une femme fascinée par ce qu’il se passe dehors… Merci, Edward Hopper : on a envie de savoir ce qu’il y a au loin, mais cela laisse libre cours à notre imagination. Il nous est possible d’interpréter cette scène comme on le souhaite, tout en étant happées par la lumière du soleil qui traverse la fenêtre. On s’y voit déjà, un livre à la main, à contempler le coucher du soleil à travers la fenêtre.

Edward Hopper, Cape Cod Morning, 1950. (© Smithsonian American Art Museum, Washington D.C.)

Henri Matisse, Fenêtre ouverte, Collioure

Bien que nous n’ayons pas l’opportunité de voir la maison, on peut l’imaginer comme bon nous semble. Ici, on aperçoit la vue que nous offre la demeure à travers la fenêtre : celle-ci est fleurie, colorée et nous plonge dans une ambiance de station balnéaire avec une vue sur mer, plus particulièrement sur le port de Collioure, dans les Pyrénées. Rien qu’en la regardant, on entend les voiles s’agiter autour du mât des bateaux, une légère brise accompagnée de son odeur iodée. Cette maison peinte par Henri Matisse semble idéale pour les amoureux·ses de la mer.

Henri Matisse, Fenêtre ouverte, Collioure, 1905. (© National Gallery of Art, Londres)

Camille Pissarro, Vieilles maisons à Éragny

Une maison au beau milieu d’un verger qui nous donne envie de nous promener, une lumière de fin d’après-midi, le soleil frappant doucement les feuilles des arbres… Voilà qui fait du bien à notre cerveau pour un moment de calme. On s’imagine alors sentir une tarte aux pommes dans le four, tandis que l’on s’assoit autour d’une table de jardin tout en sirotant un thé. La belle vie chez Camille Pissarro.

Camille Pissarro, Vieilles maisons à Éragny, 1884. (© Los Angeles County Museum of Art)

Georges Braque, Maisons à l’Estaque

Le Sud dans toute sa splendeur. La mer d’un bleu azur et, au loin, peut-être un clocher. On entend le chant des cigales et les odeurs d’un barbecue lointain. Ça fait quand même sacrément rêver, n’est-ce pas ? On a envie de plonger dans le mouvement des coups de pinceau de Georges Braque et de se laisser glisser le long de la toile pour profiter de cette vue encore et toujours.

Georges Braque, Maisons à l’Estaque, 1908. (© Musée des Beaux-Arts de Berne)

Gustav Klimt, Maison forestière à Weissenbach

Le lierre grimpant et les fenêtres ouvertes rendent cette maison si chaleureuse que l’on y ferait bien une sieste au soleil. Quoi de mieux qu’une maison de Gustav Klimt pour s’y reposer le temps d’un week-end en été ? L’atmosphère reposante et bucolique de cet endroit nous fait sentir la lumière du soleil à travers nos paupières fermées.

Gustav Klimt, Maison forestière à Weissenbach, 1914. (© Neue Galerie, New York)

Pierre-Auguste Renoir, Terrasses à Cagnes

Cette fois-ci, à vous de choisir votre maison parmi ces magnifiques demeures dessinées par Pierre-Auguste Renoir. On a envie de s’asseoir sur cette rambarde et de profiter d’un dernier bain de soleil avant de retourner au bureau. Les tons chauds et colorés de cette huile sur toile nous donnent envie de tout quitter pour partir à Cagnes au bord de l’eau.

Pierre-Auguste Renoir, Terrasses à Cagnes, 1905. (© Artizon Museum, Tokyo)

Édouard Manet, Maison à Rueil

La maison d’été par excellence que l’on s’imagine lorsqu’on pense à une maison familiale de vacances. On entend presque le bruit de ses volets bleus qui s’ouvrent et se referment au gré du vent, le roucoulement de la tourterelle posée sur la branche de l’arbre en face de la fenêtre, les rires autour d’une table le soir… Nous y sommes, dans la douceur de l’été, avec Édouard Manet à nos côtés.

Édouard Manet, Maison à Rueil, 1882. (© Alte Nationalgalerie, Berlin)

Pierre Bonnard, Salle à manger à la campagne

Ce jardin fleuri que l’on aperçoit par la fenêtre et la porte ouverte nous apaise, tandis que Marthe, la compagne du peintre, nous observe tranquillement accoudée à la fenêtre. On sent presque qu’il s’agit d’une scène de sortie de déjeuner, à l’heure où l’on doit décider ce que nous souhaitons faire de notre après-midi, sans forcément nous presser. On imagine la bouilloire chauffer pour un thé d’après repas, les fruits de saison sont posés sur la table : nous sommes en Normandie chez Pierre Bonnard et on y passerait bien l’été.

Pierre Bonnard, Salle à manger à la campagne, 1913. (© Minneapolis Institute of Art)

Edvard Munch, Shore with Red House

Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas particulièrement une chaleur étouffante en été, il y a aussi les pays nordiques et leurs maisons rouges en bois. Des coquillages et rochers sont parsemés sur cette plage, qui nous emmène jusqu’à cette cabane au bord de l’eau. On pourrait alors se réveiller en ayant directement vue sur l’eau paisible et, le soir, profiter d’un bain nordique en admirant les étoiles, loin du coucher de soleil angoissant du Cri d’Edvard Munch.

Edvard Munch, Shore with Red House, 1904. (© The Munch Museum, Oslo)