Chaque mois, nous passons en revue les événements artistiques de notre beau pays, la France, afin de vous proposer la crème de la crème des expositions. Au programme : des visites de sous-sols inexploités à La Défense, un coup de projecteur sur les influences de Berthe Morisot, les œuvres de Chibụike Ụzọma, des identités multiples et des “lignes de désir”.
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“Chibụike Ụzọma – Twelve Tickets“, à la Galerie Mitterand, à Paris
“La Galerie Mitterrand est heureuse de présenter ‘Twelve Tickets’ […], la première exposition personnelle de Chibụike Ụzọma en France. Chibụike Ụzọma est un artiste multidisciplinaire qui travaille avec la peinture, la photographie, le dessin, le texte et la vidéo. L’exposition ‘Twelve Tickets’ […] réunit douze peintures qui invitent le public à aborder ou explorer des conditions, des idées, des phénomènes, des positions internes et externes, parallèles ou croisées – idéologiquement, théoriquement, socio-politiquement, sensuellement et spirituellement. Cette exposition explore la façon dont une peinture peut agir de façon autonome en tant qu’ensemble culturel de références qui active la subjectivité du public. “
Jusqu’au 23 mars 2024.
“Berthe Morisot et l’art du XVIIIe siècle”, au musée Marmottan Monet, à Paris
“Le musée Marmottan Monet présente une exposition inédite. […] 65 œuvres provenant de musées français et étrangers ainsi que de collections particulières sont réunies pour la première fois afin de mettre en lumière les liens qui unissent l’œuvre de la première femme impressionniste, Berthe Morisot (1841-1895) à l’art d’Antoine Watteau (1684-1721), François Boucher (1703-1770), Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) ou encore Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783).
S’appuyant sur une analyse de sources principalement inédites (correspondances, coupures de presse, carnets de notes de Berthe Morisot, de son époux Eugène Manet et de leur entourage) et sur une étude généalogique approfondie, l’exposition et son catalogue apportent un éclairage nouveau sur un sujet souvent évoqué par les historiens sans pour autant avoir fait l’objet d’une recherche dédiée et exhaustive. S’il est démontré que Berthe Morisot n’est pas l’arrière-petite-nièce de Fragonard et n’entretenait aucun lien de parenté avec ce dernier, l’exposition met l’accent sur les véritables fondements de ces affinités artistiques retraçant la chronologie de leurs développements ainsi que leurs principales caractéristiques.“
Jusqu’au 3 mars 2024.
“I AM FINE – Identity in Focus“, à la Galerie Danysz, à Paris
“La Galerie Danysz accueille une exposition qui plonge au cœur de l’identité à travers le prisme du portrait dans l’art contemporain. ‘I AM FINE – Identity in Focus’ réunit un groupe émérite d’artistes internationaux dont les œuvres explorent la complexité et la diversité des expressions individuelles. Cette exposition réunit divers médiums tels que la sculpture, la peinture, la photographie ou l’intelligence artificielle, permettant au public de contempler la multiplicité des récits individuels autour de quatre thèmes et ainsi remettre en question les notions conventionnelles de représentation de soi et d’autrui.
En explorant quatre thèmes principaux, cette exposition offre une immersion dans le monde du portrait contemporain, capturant la diversité, la complexité et la beauté de l’identité humaine. Chaque artiste, à travers son langage unique, contribue à un dialogue global sur la représentation de soi et des autres, invitant le public à repenser sa propre perception du portrait dans l’art contemporain. Avec : Rakajoo, Vhils, Liu Bolin, Obvious, Zhang Dali, Miaz Brothers, Li Hongbo, YZ, Erwin Olaf, Niels ‘Shoe’ Meulman et Futura.”
Jusqu’au 2 mars 2024.
“Des lignes de désir”, au Beaux-Arts de Paris
“‘Des lignes de désir’ présente les 28 artistes qui ont obtenu leur diplôme national supérieur d’arts plastiques des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du jury en 2023. L’exposition, proposée par la commissaire Émilie Villez, rend compte de la diversité des propositions artistiques issues de l’École. Peintures, sculptures, installations et vidéos cohabitent avec les pratiques de performance et d’édition, présentées à travers une programmation hebdomadaire.
Chemins tracés dans un paysage par l’érosion de la marche d’humains ou d’animaux, les lignes de désir, aussi appelées chemins du libre arbitre, sont de douces remises en cause du système. La critique des excès de la modernité constitue un sous-texte chez les artistes présenté·e·s. Sortir des sentiers battus, tout en trouvant sa place dans l’écosystème de l’art : l’enjeu de l’exposition est avant tout de présenter au public un panorama de pratiques artistiques contemporaines, ouvrant des pistes de résonance et de réflexion sur l’art et le monde d’aujourd’hui.“
Jusqu’au 17 mars 2024.
“Visiter les sous-sols inexploités de La Défense” dans le cadre des Extatiques
“En surface, Paris la Défense est un vaste musée à ciel ouvert, avec ses cinquante œuvres d’art accessibles à tous. Mais qui connaît les dessous de cette immense dalle en béton ? Cet hiver, les Extatiques – le rendez-vous incontournable des amateurs d’art contemporain au grand air – entraînent son public dans les entrailles du plus grand quartier d’affaires d’Europe. Quelque 5 000 mètres carrés souterrains, habituellement fermés au public, vont prendre vie au rythme d’un parcours d’œuvres et d’installations imaginés par le collectif d’artistes issu de l’exploration Interstices. Un lieu à la fois mythique et méconnu que les initiés surnomment la ‘cathédrale engloutie’.
Après un premier évènement artistique couronné de succès en février 2023, dans le cadre de Paris Face Cachée, la cathédrale entre-ouvre à nouveau ses portes pour permettre aux amateur·rice·s d’exploration urbaine de découvrir les installations monumentales, séries photo, peintures, sculptures, projections et œuvres numériques et cinétiques de 18 artistes qui jouent avec les volumes et les espaces. Ce parcours ponctué d’œuvres créées pour l’occasion évoque la puissance de la nature reprenant ses droits dans des lieux oubliés. Guidés par un médiateur, les petits groupes (de 19 personnes par session) chemineront dans les dédales de la cavité pour une immersion entre ombre et lumière. Cet événement inédit sera aussi l’occasion de découvrir l’œuvre cachée de la Défense, le fameux ‘monstre’ et l’atelier de Raymond Moretti.”
Du 2 au 18 février 2024.