Victime de racisme, T-Pain n’apparaît plus dans les crédits des morceaux de country qu’il a pourtant écrits

Victime de racisme, T-Pain n’apparaît plus dans les crédits des morceaux de country qu’il a pourtant écrits

Image :

T-Pain – On Top Of The Covers (Live From The Sun Rose) © Youtube

photo de profil

Par Simon Dangien

Publié le

"Aussi cool que ça soit de voir son nom dans ce genre de crédits, le racisme qui arrive juste après est…"

C’est sur son compte TikTok que T-Pain a partagé cette anecdote extraite d’un live réalisé par l’artiste lui-même. Fort de succès tels que “Bartender” en featuring avec Akon ou encore “Buy U a Drank” avec Yung Joc, T-Pain a expliqué être derrière l’écriture de nombreux morceaux country mais ne plus vouloir apparaître dans les crédits à cause du “racisme qui vient après” la sortie des titres.

À voir aussi sur Konbini

Dans cette courte vidéo, celui qui serait à l’origine de la popularisation de l’autotune à ses débuts déclare son amour pour la country et ce malgré le fait que dans son entourage, “ce n’est pas cool d’écouter d’autres genres musicaux”. Pour lui, “de la bonne musique reste de la bonne musique”.

C’est dans ce style, avec le gospel, qu’il “trouve toutes ses harmonies” et il avoue avoir écrit “beaucoup de morceaux country” mais ne plus vouloir y être crédité : “Aussi cool que ce soit de voir son nom dans ce genre de crédits, le racisme qui arrive après est juste…”. Il ne terminera pas sa phrase mais on comprend que le racisme suivant la sortie des morceaux l’a largement découragé.

@tpain

It’s cool for people to make and enjoy all types of music. Good music is good music

♬ original sound - T-Pain

Ensuite, T-Pain raconte, entre hilarité sincère et rire jaune, “je prends seulement le chèque, laissez-moi en dehors de ça”. Son discours qu’il conclut en relativisant ne donne pas de plus amples explications sur la nature des commentaires racistes reçus, ni des morceaux de country concernés. Mais si T-Pain a préféré se retirer des crédits de ces titres et donc ne pas voir son nom y figurer, il semble assez évident que les propos entendus ou lus devaient être inacceptables, dans une industrie musicale où il est parfois difficile de dépasser les frontières artistiques que d’autres ont établies à notre place.