L’utopie, ça existe en vrai.
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Laissez-nous vous présenter Carlo Bevilacqua, un photographe et cinéaste italien qui, dans son dernier livre, explore le concept de communauté idéale. Le mot utopie vient de la combinaison de deux vocables issus du grec antique ou-topos (“lieu qui n’existe pas”) et eu-topos (“endroit heureux”). Tout est dit : l’inaccessible endroit parfait. Et si certains l’avaient trouvé ?
Dans cet ouvrage, Carlo Bevilacqua nous conte l’histoire de groupes de personnes qui se sont mis en quête de l’utopie et ont exploré les modes de vie et les formes de socialisation alternatifs, en se détachant du monde tel qu’on le connaît.
Carlo a pris ces communautés en photo et a ramené avec lui leurs histoires pour les présenter au monde. Au fil des pages, se déroule le récit de personnes venues d’Italie, du Danemark, d’Inde et de beaucoup d’autres pays encore, parties à la recherche d’un mode de vie communautaire heureux et durable.
Et cela donne de très belles images. On y voit notamment des architectures utopiques se fondant dans le paysage, des enfants heureux et une atmosphère paisible qui contraste avec l’agitation de notre monde contemporain.
Si ces communautés sont parvenues à faire vivre un projet utopique, la pression du monde extérieur ne laisse pas de les atteindre, certaines lois limitant leur marge de manœuvre. C’est tout le mérite du projet de Carlo Bevilacqua qui permet de mettre en lumière ces initiatives, dans leurs luttes comme dans leurs succès.
Vous pouvez participer à son crowdfunding ici.