Un septième Alien, une adaptation de jeu vidéo et des films de Cannes : les 14 films à voir en août

Un septième Alien, une adaptation de jeu vidéo et des films de Cannes : les 14 films à voir en août

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Par Manon Marcillat

Publié le

Un programme estival plus léger mais de qualité.

Trap de M. Night Shyamalan (Warner Bros.) — sortie en salle le 7 août

Un an après Knock at the Cabin, M. Night Shyamalan revient déjà aux affaires avec Trap, un thriller en huis clos qui se déroule lors du concert d’une pop star, avec Josh Hartnett qui revient sur le devant de la scène hollywoodienne. 30 000 spectateurs, 300 policiers, un tueur qui tente de s’échapper et un suspense orchestré par un maître du genre.

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Borderlands d’Eli Roth (SND) — sortie en salle le 7 août

Cate Blanchett en Lilith la sirène est l’héroïne improbable de l’adaptation colorée et frénétique du jeu vidéo Borderlands. L’actrice est donc chargée de donner vie au monde de Gearbox à l’écran, aux côtés de Kevin Hart, Ariana Greenblatt, Jamie Lee Curtis et Florian Munteanu. Chaotique devant et derrière l’écran, le long-métrage est sur les rails depuis 2015 et c’est finalement Eli Roth qui a récupéré le projet, écrit par Craig Mazin à qui l’on doit notamment l’adaptation série de The Last of Us.

Paddington 2 de Paul King (StudioCanal) — ressortie en salle le 7 août

Alerte douceur, nostalgie et sandwichs à la marmelade. Avant son retour dans de nouvelles péripéties au Pérou, au cinéma le 5 février prochain, l’ourson préféré du grand écran revient cet été dans les salles obscures. L’occasion de se pencher sur la suite des aventures de Paddington qui apprenait la vie et l’injustice dans un second opus.

Alien: Romulus de Fede Álvarez (The Walt Disney Company) — sortie en salle le 14 août

45 ans après l’œuvre originale de Ridley Scott, la franchise Alien renaît de ses cendres avec un septième opus qui se déroule entre les deux premiers volets, Alien (1979) et Aliens (1986), pour en reprendre, en substance, l’intrigue, celle d’un groupe d’aventuriers qui doit affronter, dans l’espace, le plus terrifiant des aliens. Le tout réalisé par Fede Álvarez, qui s’est fait connaître pour l’horrifique Don’t Breathe – La maison des ténèbres et le très bon remake d’Evil Dead sorti en 2013.

Le Roman de Jim d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu (Pyramide) — sortie en salle le 14 août

Les frères Larrieu nous touchent en plein cœur avec cette adaptation de l’ouvrage de Pierric Bailly, une grande fresque sur l’amour paternel et la famille qu’on se choisit, qui peut parfois sortir du cadre. Karim Leklou y trouve l’une de ses plus belles partitions.

City of Darkness de Soi Cheang (Metropolitan FilmExport) — sortie en salle le 14 août

Librement adapté du roman éponyme de Greg Girard et du manga d’Andy Seto et Yu Er, City of Darkness ravira les amateurs de castagne cinématographique. Aussi enragé qu’engagé, le film revisite avec pertes et fracas un épisode sombre de l’histoire de Hong Kong, lorsque la loi britannique ne s’appliquait alors pas à la redoutable citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres.

The Crow de Rupert Sanders (Metropolitan FilmExport) — sortie en salle le 21 août

Remake d’un film aussi culte que tragique, endeuillé par la mort de son acteur principal Brandon Lee sur le tournage suite à une scène de fusillade qui a mal tourné, The Crow renaît de ses cendres sous la caméra de Rupert Sanders, déjà à l’origine du remake de Ghost in the Shell. En 2024, c’est un Bill Skarsgård maquillé et tatoué, dans la peau du corbeau, qui ressuscite pour venger sa mort et celle de sa petite amie (FKA Twigs), dans une relecture des comics très noirs de James O’Barr.

Emilia Perez de Jacques Audiard (Pathé) — sortie en salle le 21 août

Cette année à Cannes, Jacques Audiard était sélectionné en compétition officielle pour son projet kamoulox Emilia Perez, une comédie musicale mexicaine avec Selena Gomez, qui nous chante la transition de genre d’un bandit. Première incartade dans le genre d’un cinéaste en grand chambardement, quintuplement récompensée à Cannes, et surtout très réjouissante.

Blink Twice de Zoë Kravitz (Warner Bros.) — sortie en salle le 21 août

La très arty Zoë Kravitz s’essaye pour la première fois à la réalisation et met en scène le très affable Channing Tatum aux côtés d’une galerie de personnages over the top dans un huis clos qui se déroule sur l’île d’un mania de la tech. Naomi Ackie y est une serveuse invitée à séjourner dans ce lieu paradisiaque où elle va rapidement devenir paranoïaque. Baptisé un temps Pussy Island, ce récit horrifique sur fond d’effondrement social se veut une métaphore sur la condition des femmes au sein de l’industrie hollywoodienne.

Anzu, chat-fantôme de Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita (Diaphana) — sortie en salle le 21 août

Coproduction franco-japonaise née de la rencontre entre la maison tokyoïte Shin-Ei Animation et le studio parisien Miyu Productions (Linda veut du poulet !), Anzu, chat-fantôme est l’adaptation du manga éponyme de Takashi Imashiro qui jongle entre poésie et comédie potache.

Réalisé en rotoscopie (séquences animées en dessinant image par image sur des prises de vues réelles), le film met en scène un chat-fantôme très humain au comportement de tonton gênant, loin des créatures éthérées de l’animation japonaise, qui veille sur l’intrépide Karin pour l’aider à surmonter le deuil de sa mère, thème en revanche très cher au cinéma d’animation japonais.

Zénithal de Jean-Baptiste Saurel (The Jokers Films) — sortie en salle le 21 août

Un couple, une séparation, des hommes qui doutent, des femmes qui luttent, un meurtre, une enquête, de la tendresse, de l’action, de la sauce, un fer à repasser, un chirurgien, une banane méchante, et surtout de l’amour, c’est le programme sans queue ni tête du premier film de Jean-Baptiste Saurel qui torpille la masculinité toxique sur fond de guerre des sexes absurde et survoltée.

La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy (Les Films du Losange) — sortie en salle le 28 août

Patricia Mazuy retrouve Isabelle Huppert dans un rôle de bourgeoise menteuse très chabrolien, aux côtés de Hafsia Herzi, toujours trouble. Elles incarnent deux femmes qui vivent dans l’absence de leurs maris incarcérés et se rencontrent au parloir de la prison, deviennent amies et finissent par cohabiter dans un film sur l’amitié entre les classes.

La Nuit se traîne de Michiel Blanchart (Gaumont) — sortie en salle le 28 août

Mady, étudiant le jour et serrurier la nuit, voit sa vie basculer quand il ouvre la mauvaise porte et devient accidentellement complice d’une affaire de grand banditisme au cœur d’une Bruxelles en pleine ébullition, dans un thriller haletant sur fond de Black Lives Matter. Cinéaste à suivre, Michiel Blanchart s’exporte à Hollywood avec l’adaptation prochaine de son court-métrage multiprimé You’re Dead Helene en long-métrage, produit entre autres par Sam Raimi.

Septembre sans attendre de Jonás Trueba (Arizona) — sortie en salle le 28 août

Passionnant cinéaste espagnol dont la filmographie est une grande cartographie de l’amour conjugal, Jonás Trueba est revenu cette année à Cannes avec une comédie de démariage qui joue avec les frontières de la fiction, où un couple madrilène tente d’organiser sa fête de rupture pour célébrer sa séparation.