L’homme qui voulait savoir de George Sluizer (Tamasa Distribution) — ressortie en salle le 5 juin
Le thriller conjugal terrassant du cinéaste néerlandais ressort en salle, 35 ans après sa sortie. La légende voudrait que Stanley Kubrick ait appelé George Sluizer après avoir vu L’homme qui voulait savoir, qu’il a qualifié de film le plus terrifiant qu’il n’ait jamais vu, pour en comprendre le montage. Pas besoin d’argument supplémentaire pour courir le voir en salle.
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La Gardav de Thomas et Dimitri Lemoine (Wayna Pitch) — sortie en salle le 5 juin
Quand le tournage d’un clip de rap dérape et finit en garde à vue, ça donne La Gardav, une comédie sociale et burlesque inspirée d’une histoire vraie, vécue par le réalisateur Thomas Lemoine qui signe ici son premier film, coréalisé avec son frère Dimitri.
En attendant la nuit de Céline Rouzet (Tandem) — sortie en salle le 5 juin
Quand Vampire humaniste cherche suicidaire consentant rencontre Le Règne animal, ça donne En attendant la nuit, premier film de genre réussi où Philémon est un adolescent pas comme les autres qui, pour survivre, a besoin de sang humain et surtout pas de soleil. Dans sa tranquille banlieue pavillonnaire, sa famille se cache et s’organise tandis que sa mère prend d’immenses risques pour subvenir à ses besoins.
Rendez-vous avec Pol Pot de Rithy Panh (Dulac Distribution) — sortie en salle le 5 juin
L’histoire vraie de journalistes français qui ont interviewé l’un des dictateurs les plus sanguinaires de notre histoire contemporaine. C’est un film malin et nécessaire signé du cinéaste cambodgien Rithy Panh.
Sous la Seine de Xavier Gens — sortie sur Netflix le 5 juin
Les prochains Jeux olympiques de Paris inspirent décidément les cinéastes. Après Jérémie Stein qui a choisi d’en faire une comédie totalement décalée avec L’Esprit Coubertin, Xavier Gens a quant à lui choisi l’option du gros blockbuster d’action français où la découverte d’un un requin dans la Seine va perturber l’été 2024 des Parisiens qui accueillent pour la première fois les championnats du monde de triathlon.
Love Lies Bleeding de Rose Glass (Metropolitan FilmExport) — sortie en salle le 12 juin
La rom com portée par Kristen Stewart très attendue a finalement trouvé preneur et sortira dans nos salles obscures. L’actrice y incarne Lou, gérante solitaire d’une salle de sport, qui tombe éperdument amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse que leur passion va faire tomber dans une spirale de violence, dans une fuite en avant façon Thelma et Louise.
Paradise Paris de Marjane Satrapi (StudioCanal) — sortie en salle le 12 juin
Une chanteuse oubliée, une adolescente en crise, un maquilleur amoureux et un cafetier philosophe, voici le Paris de Marjane Satrapi, où dans les rues vivantes et cosmopolites de la capitale, ces destins s’entremêlent et se répondent.
C’est pas moi de Leos Carax (Les films du Losange) — sortie en salle le 12 juin
À la question “Où en êtes-vous, Leos Carax ?”, le réalisateur n’en sait rien mais il a tenté d’y répondre avec ce film au format libre, un moyen-métrage de 40 minutes, dans un autoportrait qui revisite plus de 40 ans de sa filmographie pour en interroger les grandes stations de sa vie, tout en saisissant les tremblements politiques de l’époque.
Tehachapi de JR (MK2) — sortie en salle le 12 juin
En octobre 2019, l’artiste JR a obtenu l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi, où certains détenus purgent des peines à perpétuité. On ne saura rien des crimes qu’ils ont commis, dont certains alors qu’ils n’étaient que mineurs, mais par son grand projet, JR leur donne la parole ainsi qu’une forme de rédemption.
Vice-versa 2 de Kelsey Mann (The Walt Disney Company) — sortie en salle le 19 juin
Pixar a décidé d’offrir une suite à l’un de ses longs-métrages les plus aimés, Vice-Versa, sorti en 2015, qui nous fait passer du rire aux larmes. Cinq petits êtres vivants, Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur, y dirigeaient à la baguette la tête et l’esprit de la préadolescente Riley et huit ans plus tard, les cinq émotions sont de retour, prêtes à accueillir de nouvelles amies – Anxiété, Honte, Ennui et Envie – qui vont venir semer une nouvelle pagaille dans la tête de Riley, désormais adolescente. Dans la version originale, elles sont respectivement doublées par Maya Hawke, Paul Walter Hauser, Ayo Edebiri et Adèle Exarchopoulos.
The Bikeriders de Jeff Nichols (Universal Pictures) — sortie en salle le 19 juin
Le réalisateur de (entre autres) Take Shelter est enfin de retour avec une épopée motorisée et testostéronée extrêmement jouissive, vue par les yeux de Kathy (Jodie Comer) qui nous raconte la vie et la mort des Vandals, un gang de motards devenu une bande de voyous, avec aux commandes les très virils Austin Butler et Tom Hardy.
Maria de Jessica Palud (Haut et Court) — sortie en salle le 19 juin
Voici enfin racontée l’histoire de Maria Schneider, celle avant, pendant et après le sulfureux, culte et désormais décrié Dernier tango à Paris où Bernardo Bertolluci et Marlon Brando ont improvisé, sans son consentement, une scène de sodomie. Sa carrière fut à la fois lancée et brisée par le film, reconstituée dans ce biopic porté par une Anamaria Vartolomei très convaincante.
Let’s Get Lost de Bruce Weber (The Jokers) — ressortie en salle le 19 juin
La vie du célèbre trompettiste Chet Baker ressort en salle dans ce documentaire qui retrace son parcours de l’Oklahoma à la Californie et de New York à l’Europe, pendant les années 1950. À travers les témoignages de sa famille, de ses amis et de musiciens du mouvement jazz de la Côte Ouest, le film suit l’immense jazzman jusqu’en 1987, un an avant sa mort.
Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (Pathé Distribution) — sortie en salle le 26 juin
Après le diptyque des Trois Mousquetaires, le producteur Dimitri Rassam s’attaque à un autre roman emblématique d’Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo. Pierre Niney y incarne Edmond Dantès, un marin en quête de vengeance après avoir été trahi par trois personnes jalouses et machiavéliques de son entourage. L’adaptation, présentée hors compétition au Festival de Cannes, a fait sensation avec une standing ovation d’une dizaine de minutes. Un film de cape et d’épée à gros budget, porté par un Pierre Niney étincelant dans une quête de revanche épique et savoureuse.
Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos (Searchlight Pictures) — sortie en salle le 26 juin
Yórgos Lánthimos est-il en train de devenir le Quentin Dupieux du cinéma grec ? Le réalisateur enchaîne les (bons) films à une vitesse folle, toujours avec son style absurde et sa patte satirique. Dans Kinds of Kindness, un triptyque sous forme de comédie noire et jubilatoire, il explore les nuances sur les thématiques de la bonté et de la cruauté humaines, où ses acteurs incarnent différents personnages.
Jesse Plemons, habitué aux seconds rôles sur le grand écran, a été récompensé à juste titre par le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. Aux côtés d’Emma Stone, la muse du cinéaste, il forme par deux fois un duo ô combien étrange et attachant, qui convoque toute la folie et l’intelligence du cinéma singulier de Lánthimos.
Les Pistolets en plastique de Jean-Christophe Meurisse (Bac Films) — sortie en salle le 26 juin
Recherché depuis 2011 pour le quintuple homicide de sa famille, le plus célèbre fugitif français, Xavier Dupont de Ligonnès, réapparaît enfin, mais en fiction dans Les Pistolets en plastique, l’une des comédies les plus trash du moment, qui se joue de cette fascination morbide du public pour l’affaire, présentée au 77e Festival de Cannes, en salle ce mois-ci.
Sans un bruit : jour 1 de Michael Sarnoski (Paramount Pictures) — sortie en salle le 26 juin
Pour ce spin-off de sa saga post-apocalyptique, John Krasinski a cédé sa place à son comparse Michael Sarnoski, que l’on avait découvert aux commandes d’un drame indépendant avec Nicolas Cage en quête de sa bien-aimée truie truffière enlevée. On découvrira dans ce troisième opus, qui précède les deux premiers, comment le monde est devenu si silencieux.