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1. Des références à foison
Évidemment, une pluie de références n’est jamais un phénomène très agréable. Surtout quand celles-ci ne font office que de faire-valoir. Fort heureusement, dans Mandy, Panos Cosmatos digère toutes les œuvres qu’il a dévorées à travers les années, tout en témoignant d’un sens de la mise en scène qui en fait un auteur immédiat. Il cite volontiers Crystal Lake – bonjour Vendredi 13 et Jason Voorhees –, fait hurler des tronçonneuses – Leatherface aurait souri –, instille du Sailor et Lula… On ne peut pas tout compiler, il n’y aurait guère la place.
Pour autant, par-delà ce contexte bourré de clins d’œil et de joyeuses passerelles (qui raviront les fans du cinéma de genre), Mandy possède son histoire propre. Certes pas très original, le scénario de Cosmatos, coécrit avec Aaron Stewart-Ahn, joue la carte du classicisme et de l’efficacité.
Nous sommes précisément dans la région du Nord-Ouest Pacifique où verdoie une forêt de pinèdes et autres conifères. C’est là qu’habite Red Miller (alias Nicolas Cage), un bûcheron qui file le parfait amour cosmogonique avec sa chérie Mandy Bloom. Hélas, tout dérape quand les membres d’une secte les kidnappent et brûlent la jeune femme. Vous l’aurez compris : il ne fallait pas énerver le Nico !
2. Un Nicolas Cage absolument dingue
3. Une atmosphère fascinante