Entre les films du MCU de Disney, du DCEU de la Warner et d’autres aventures super-héroïques du côté de la Fox, on en oublierait presque que Sony essaie d’exploiter le filon. La major, qui détient les droits du personnage de Spider-Man, va creuser l’univers de l’homme-araignée à travers ses vilains. Un projet démarré par le raté Venom, qui devrait se poursuivre au minimum avec une suite, ainsi qu’un film sur le vampire Morbius (incarné par Jared Leto), et plus encore.
Il faudra donc garder en tête que Sony veut tirer son épingle du jeu, que vous le vouliez ou non. Et cela se confirmera avec Let There Be Carnage, deuxième volet des aventures de Venom, qui devait au départ sortir en octobre 2020, avant d’être décalé une première fois puis une deuxième. Désormais daté au 20 octobre 2021, ce nouveau blockbuster réalisé par Andy Serkis se dévoile dans une première bande-annonce qui donne le ton.
Ce trailer mise sur le côté comique du personnage du symbiote qui hante le quotidien d’Eddie Brock (Tom Hardy). Il faut dire que c’était l’une des “forces” du premier, même si le film souffrait d’un montage bancal et d’un déséquilibre entre l’action et la comédie justement. Cependant, Serkis semble avoir mis en avant cet aspect, notamment dans une scène de petit-déjeuner schizophrénique un peu gênante.
Le cinéaste a expliqué à IGN que ce film se déroule un an et demi après les événements du premier volet, et qu’Eddie a appris à vivre avec son symbiote, un peu comme un couple. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir retrouver sa carrière de journaliste. Il le fera grâce au criminel fou et ultra-violent Cletus Kasady (Woody Harrelson), sur le point d’être exécuté pour de nombreux meurtres et qui ne veut parler qu’avec Brooks.
Ce dernier aura également un symbiote qui le sauvera de la situation, répondant au nom de Carnage. Un vilain culte de l’univers de Venom, qui n’est pas aussi “fort physiquement” que Venom mais que le cinéaste décrit comme plus malin et original (il peut se transformer en brume, en tentacules, en armes, etc.), et qui ne sera sans doute pas le seul méchant de la partie.
Serkis parle dans la même interview de la présence de Francis Barriston (Naomie Harris), que l’on aperçoit alité dans le trailer (sans doute à Ravencroft), qui dans les comics a un symbiote qui s’appelle Shriek – et qui est un love interest de Kasady sur le papier, même s’il n’est pas certain que cet aspect soit abordé ici. Il est probable que l’on voit cette dernière devenir une vilaine dans le film aussi. On imagine bien Carnage venir la libérer et lui offrir un symbiote pour avoir un duo de vilains.
Moins sûr, mais le flic que l’on voit campé par Stephen Graham s’appellerait Mulligan. Or, dans les comics, un flic de New York, Patrick Mulligan, devient le célèbre symbiote Toxin. Simple clin d’œil ou signe de la présence à venir d’un quatrième symbiote (dans ce film ou dans un potentiel troisième volet) ? L’avenir nous le dira. En attendant, Venom: Let There Be Carnage sortira le 20 octobre en France. Si tout va bien.
À voir aussi sur Konbini