Sur son compte Instagram, l’auteur de bande dessinée Alfred partageait il y a quelques jours “quatre leçons de dessins” reçues au fil des années et qui l’“accompagnent tout le temps”. Parmi les “mini-instants de bascule” qui lui ont permis d’avancer et de prendre confiance au cours de sa carrière d’autodidacte, le dessinateur cite des exemples de ses mantras, des “règles” qu’il se fixe ou de ses “repères” :
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“Quand on dessine, on a tous les droits”, “on n’est pas obligé de faire comme dans la réalité si on n’a pas envie”, “quand une image t’emmerde, tu en démarres une autre qui n’a rien à voir, ça aère la tête”, “quand tu as fini une page, si tu te dis : ‘Boâf, ça passe’, c’est que ça ne passe pas”.
Ces conseils lui viennent de proches, de collègues ou de sa famille – professionnel·le·s ou pas. Affirmant avoir “souvent beaucoup appris en regardant les autres”, Alfred a donné des idées à celles et ceux qui le suivent. À ce jour, sa publication a récolté près de 14 000 likes et, surtout, a incité d’autres artistes à partager leurs propres “leçons de dessin”.
Inspirée par les dessins d’Alfred, l’illustratrice Cy a croqué “ces phrases qui sont toujours en toile de fond” de son esprit, par exemple, l’idée que “le matériel [d’art] est un outil, pas une relique sacrée sous blister”. Elle déculpabilise aussi le fait de ne pas savoir tout dessiner et confie parfois décalquer ses selfies, pris comme modèles pour capter une attitude ou une posture.
La bédéiste appuie aussi la nécessité de sortir du syndrome de l’imposteur·rice et d’oser se présenter (et se définir) en tant qu’artiste. Afin de fédérer les esprits créateurs et de compiler conseils appris sur le tas, Cy a proposé le hashtag #MyArTips, où les internautes commencent à partager leurs astuces glanées au fil des années et des rencontres, et ce dans différents domaines, tels que le dessin, le tatouage ou l’écriture.