Stephen King, maître de l’horreur, est fan de Mon petit renne : “Une des meilleures choses que j’aie pu voir”

Dans un article rédigé de sa main pour le London Times, le célèbre auteur des classiques La Ligne verte, Ça, Carrie ou encore Shining, l’enfant lumière, que beaucoup considèrent comme le maître du fantastique et de l’horreur, n’a pas manqué d’éloges envers Mon petit renne, la série événement de Netflix. Au haut du Top 10 de la plateforme pendant plusieurs semaines après son explosion le mois dernier, la série est le grand succès de ces dernières semaines et ce malgré une faible promotion de la part du géant au N rouge.

L’histoire de Mon petit renne (Baby Reindeer en anglais) est inspirée de la vraie vie de son créateur Richard Gadd. On y suit Donny, un barman londonien (et comédien raté) qui rencontre une avocate renommée, Martha (admirablement interprétée par Jessica Gunning), dont il apprécie d’abord l’attention qu’elle lui porte. Sauf que l’amitié qui naît entre les deux va vite virer au cringe. Elle n’est clairement pas la personne qu’elle prétend être et elle nourrit vite une obsession malsaine pour Donny.

Après avoir complimenté la série à travers un simple “Holy shit” posté sur X/Twitter, Stephen King a été invité par le London Times à écrire quelques mots sur la série. “Je n’arrive pas à croire qu’ils m’aient payé pour écrire sur une série aussi cool, mais ils l’ont fait. Bien sûr, j’ai payé Netflix”, a ensuite partagé l’auteur.

Dans son papier pour le London Times, Stephen King a notamment fait l’éloge du rythme de la série en décryptant que “contrairement à la plupart des épisodes de séries en streaming, qui peuvent sembler gonflés à 50 minutes […], les épisodes de Mon petit renne, qui durent approximativement 30 minutes, sont comme des coups de couteau courts et rapides administrés par un couteau très aiguisé”, avant d’ajouter que la série est “l’une des meilleures choses” qu’il ait pu voir de sa vie.

L’auteur a même relevé des similitudes entre la série et son roman Misery, paru en 1987 et adapté en film en 1990. Avec humour, il partage : “Ma première pensée a été de remercier Dieu que mon roman soit arrivé en premier, sinon les gens auraient pensé que je l’avais volé à Richard Gadd”. Pour rappel, l’ouvrage de King raconte l’histoire d’un romancier secouru par une ancienne infirmière après un accident de voiture, avant de comprendre qu’il est en fait retenu en otage dans la maison de sa plus grande admiratrice.