ROSALÍA, la reine des “motomami”, nous rappelle pourquoi elle aime autant les grosses motos

ROSALÍA, la reine des “motomami”, nous rappelle pourquoi elle aime autant les grosses motos

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© Sony Music

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Par Flavio Sillitti

Publié le

Et c’est absolument adorable.

Le 18 mars dernier, on fêtait déjà les deux ans d’un album qui sonne toujours aussi avant-gardiste et révolutionnaire qu’à sa sortie : le Motomami de ROSALÍA, qui a propulsé la pop futuriste et hispanique de la Catalane sur la scène internationale.

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Si l’album continue d’influencer les nouvelles générations et que l’esthétique générale de son projet est saluée par les professionnel·le·s de la musique, l’artiste rappelle aujourd’hui l’origine de cette inspiration “grosses deux roues cylindrées” et casques de motos oversize. Et on dit merci à papa et maman.

Old photos of Rosalía and her family🏍🏍
byu/doggo1008 inrosalia

Dans un récent entretien pour le média Highsnobiety, pour qui ROSALÍA est le visage de la superbe couverture de septembre, la chanteuse est revenue sur l’inspiration de son dernier disque : “Je voulais utiliser tout ce qui était lié aux équipements et accessoires de moto pour créer les looks de MOTOMAMI, et c’est quelque chose de très personnel pour moi parce que mon père et ma mère sont tous deux motards, et c’est quelque chose avec lequel [j’ai grandi] et que je côtoie depuis que je suis très jeune.”

C’est à huit ans que la chanteuse a chevauché pour la première fois une moto, comme nous l’apprenait le Los Angeles Times au moment de la sortie du disque. “Ce que j’aime dans la conduite d’une moto, c’est qu’il faut s’ancrer dans le présent. On ne peut penser qu’à ce qui se passe ici et maintenant. De cette façon, vous pouvez aller de l’avant sans regarder en arrière.” Le clip de “SAOKO”, morceau introductif de l’opus, rend d’ailleurs un hommage grondant aux cylindrées.

Plus loin dans l’interview accordée à Highsnobiety, ROSALÍA confirme qu’elle travaille sur un disque à venir, à propos duquel elle partage : “C’est tout un processus. J’ai énormément changé [depuis MOTOMAMI], mais en même temps, je réfléchis aux mêmes choses qu’avant. C’est comme si j’avais toujours les mêmes questions et le même désir d’y répondre. J’ai toujours le même amour pour le passé et la même curiosité pour le futur.”