Alors que Bad Bunny se produisait le 21 février aux États-Unis, dans l’Utah, dans le cadre de sa tournée “Most Wanted Tour”, l’artiste a vu son concert être filmé et publié dans son entièreté via plusieurs vidéos, d’après Complex, sur YouTube. L’artiste qui a fêté ses 30 ans hier, dimanche 10 mars, n’a pas DU TOUT apprécié le geste, le fautif n’ayant pas les droits sur la musique de son concert. Tout ça finit en justice, on vous raconte.
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Déjà, que risque l’auteur de ces publications ? L’artiste portoricain demande, pour la personne visée, une interdiction de publier d’autres contenus du genre et surtout, 150 000 dollars pour chacune des vidéos publiées afin de compenser les dommages causés par ces captations.
La publication des vidéos du concert de Bad Bunny s’est faite sans le consentement du principal intéressé, mais ce n’est pas le seul problème selon l’artiste. La première suppression des vidéos a été contestée par l’auteur de celles-ci, entraînant ainsi une poursuite judiciaire. Toujours d’après l’artiste, la personne derrière ces vidéos se serait servie de son nom et de sa musique pour faire du clic et générer de l’argent issu de la publicité, et ce, au détriment de la propriété artistique de l’artiste.
Pourtant, sur YouTube, il est facile de voir passer des vidéos filmant l’artiste depuis la foule publiées sur des chaînes indépendantes. C’est le cas aussi pour Bad Bunny avec des captations au téléphone cumulant parfois plus de 500 000 vues, mais cette fois, cela semble différent. Si le fin mot de cette histoire n’a pas encore été prononcé, cette affaire pousse à se poser la question de la nécessité et de l’utilité de ces vidéos sur Internet et de leur véritable impact sur l’image et la carrière de l’artiste. Dans tous les cas, si vous comptez en publier vous-mêmes, réfléchissez-y un peu, et si c’est Bad Bunny, plus besoin de vous poser la question.