Qui est Sheng ? L’enfant terrible de la nouvelle scène qui navigue entre les mondes

Qui est Sheng ? L’enfant terrible de la nouvelle scène qui navigue entre les mondes

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Par Jules "Galdenash" Goetz

Publié

Entre pop, hyperpop ou rap, elle chante en français et en mandarin, on vous dresse le portrait d'une artiste déjà accomplie.

Vous l’avez sûrement vu sur TikTok, plateforme où elle a récemment tout cassé avec des titres comme DIS-MOI PK ?! ou KIT KAT, elle vient de remplir La Maroquinerie, salle parisienne emblématique. Bref, elle enchaîne les croix dans la bucket list des trucs à faire en tant qu’artiste. Aujourd’hui, on vous parle d’une artiste qui a toujours su naviguer entre ses inspirations, sa vie et sa musique, et ça ne pouvait être nul autre que Sheng.

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Son parcours commence au piano, avec une formation classique qui lui apporte la rigueur mais lui laisse peu de liberté. C’est à l’université qu’elle découvre le rap, un univers qui l’attire immédiatement. Elle commence par faire de la musique devant ses potes, avant de passer aux réseaux sociaux, puis au studio. Son nom ? Sheng, est un hommage à ses origines. C’est le nom de famille de sa mère, une manière de mettre un grand coup de marqueur sur son héritage culturel. Son identité franco-chinoise se reflète dans sa musique, non seulement par la langue, mais aussi par des références culturelles plus ou moins subtiles.

Une double culture qui est au centre de sa musique, elle rappe en français et en mandarin et n’hésite pas à mettre beaucoup d’elle dans sa musique. Alors oui, c’est dansant mais pas que, la musique de Sheng peut se révéler touchante, criante de vérité, en bref, des séances de psy ouvertes à tous et surtout gratuites (profitez-en).

Artistiquement, elle refuse de se limiter à un genre, une case, un style… Elle passe du rap au rock, influencée par l’hyperpop tout en passant par la drum and bass et des sonorités électroniques, il est impossible de catégoriser quoi que ce soit, est-ce une mauvaise chose ? Non. Toujours en mouvement, elle façonne un style qui lui est propre, sans chercher à répondre aux attentes d’un format précis.

1 mois après la sortie de son premier album “J’SUIS PAS CELLE 非你所想” elle déclarait dans une publication sur Instagram : “Pendant longtemps, j’ai cru que je ne pourrai jamais faire du son si je ne correspondais pas à une certaine image que l’on attendait d’une artiste ; que mes états d’âme ou ce que j’avais à dire ne feraient jamais écho à d’autres personnes. aujourd’hui, ça fait 1 mois que l’album est sorti…..” après avoir rempli la Maroquinerie on peut peut-être enfin se dire que tout le monde peut faire du son de la manière qu’il ou elle veut. Est-ce que ce serait pas ça le propre de l’art ? On vous laisse gamberger sur ça. En attendant on vous conseille vraiment de jeter un oeil (ou une oreille) à la discographie de Sheng, ça rend le voyage entre la France est la Chine un peu plus court.