Deux activistes écologistes ont été condamnés à deux mois de prison, dont un avec sursis, pour s’en être pris à La Jeune Fille à la perle, célèbre tableau de Johannes Vermeer exposé aux Pays-Bas, ont rapporté les médias néerlandais.
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Trois hommes de nationalité belge, deux de 45 ans et un de 42, s’étaient collés la semaine dernière avec de la colle forte sur la vitre protégeant l’œuvre de 1665, au musée Mauritshuis de La Haye, dans la foulée d’autres actes de vandalisme commis ailleurs en Europe.
Aucun dommage n’a été découvert sur le tableau, a indiqué le musée. Mais le tribunal de La Haye a reconnu que le cadre et la plaque arrière ont été abîmés et jugé l’acte “choquant” pour de nombreuses personnes, a rapporté l’agence de presse néerlandaise ANP. “N’importe qui peut imaginer la fragilité d’un tel tableau et le fait qu’il aurait pu être perdu si ça avait mal tourné”, a souligné un juge, cité par l’ANP.
Le ministère public avait requis quatre mois de prison, dont deux avec sursis, contre le suspect Wouter M. pour avoir collé sa tête sur la vitre. Il a affirmé avoir soigneusement enquêté sur les dangers de son acte, selon l’ANP. Les procureurs avaient également requis quatre mois, dont deux avec sursis, contre le deuxième suspect Pieter G., qui a filmé l’action. Il se défend d’avoir été au courant des images qu’il allait prendre, a rapporté l’ANP.
Le troisième militant, qui a vidé une boîte de conserve qui semblant contenir de la sauce tomate, sera jugé plus tard, selon l’ANP. Cette action aux Pays-Bas est survenue dans la foulée d’autres actes de vandalisme ces dernières semaines.
Des écologistes ont ainsi jeté de la soupe de tomate sur la plaque de verre protégeant les Tournesols de Van Gogh à la National Gallery de Londres et d’autres ont enduit de purée de pommes de terre la vitre protégeant Les Meules, un tableau de Claude Monet, en Allemagne.