Pour commencer, ceux qui vous disent que vous devriez avoir honte de regarder de la téléréalité ont tort – sans même parler de l’adage universel “chacun fait ce qu’il veut”. Si c’est un phénomène de culture populaire, ce n’est pas pour rien. Depuis la nuit des temps, l’être humain aime savoir ce qu’il se passe chez son voisin. Et, aujourd’hui, on se l’avoue enfin.
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Nous sommes dans l’ère du très intime et du voyeurisme décomplexé. Ça a du bon, du très mauvais et on vous laisse être les juges de tout ça. Mais la téléréalité est sans doute la forme d’émission la plus adaptée à notre temps. Et les Kardashian y sont pour beaucoup. Parce qu’elles nous ont habitués à regarder des gens ne rien faire et à trouver ça intéressant.
Au début, ce genre télévisuel avait un but : on enfermait des gens dans une maison pour voir qui allait s’entre-tuer, qui chanterait le mieux ou qui serait capable de rester le plus longtemps fidèle. Keeping up with the Kardashians n’a jamais réellement eu de but. On regardait les Kardashian être des Kardashian. Sans compter les allers-retours à Cabo et les quelques Bentley, elles avaient une vie de famille “normale”.
On voyait Kourtney, Kim et Khloe se disputer pour un sac, s’engueuler avec leur mère et faire des pranks téléphoniques. Le b.a.-ba, donc. On les aimait pour leur simplicité, leur franc-parler et le fait qu’on ne savait pas vraiment pourquoi elles étaient connues. C’est grâce/à cause de la sextape ou pas, finalement ? C’était un vrai mystère, et on aimait bien.
Alors, qu’est-ce qui a changé ? De plus en plus de gens appellent à boycotter toutes les émissions des Kardashian-Jenner, à ne pas acheter leurs produits et même à ne pas parler d’elles. Pourquoi ? Parce qu’au fil des années, la famille a accumulé les casseroles et les polémiques. On vous en a fait la liste (non exhaustive) :
- Elles sont accusées de négrophilie. Kim, Khloe et Kylie assument pleinement de ne sortir qu’avec et de n’aimer que les hommes noirs. Ce qui peut ne pas être un problème en soi. Ce qui dérange plus, ce sont les nombreuses fois où elles ont, dans l’émission, réduit les hommes noirs à leurs attributs (supposés) physiques et sexuels.
- Elles sont accusées de blackfishing. En gros, c’est quand une personne blanche force sur le teint pour paraître noire ou métisse. Et pour beaucoup, c’est clairement ce que font les sœurs Kardashian. Kim s’est déjà excusée pour des shootings où sa peau était beaucoup trop foncée, mais la teinte de son visage ne matche toujours pas avec celle de ses mains.
(© Capture écran E!)
- Elles sont accusées, notamment Kylie Jenner, d’avoir volé des idées et des modèles de vêtements à des petites entrepreneuses et créatrices. Et plusieurs s’en sont plaintes publiquement.
- Elles disent trop souvent aux gens qu’il faut se bouger pour réussir et qu’elles ont tout ça grâce à leur “hard work”, alors qu’elles sont issues d’une famille très aisée. Il faut arrêter de dire aux gens moins nantis que c’est un peu de leur faute s’ils sont dans cette situation. D’autant plus que…
- Depuis quelque temps, des anciens employés de la famille prennent la parole et assurent que leurs conditions de travail étaient déplorables voire inhumaines.
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Malgré tout ça, les Kardashian restent au top de leur célébrité et de leurs comptes en banque. Tout ce qu’elles font cartonne et les fans en demandent toujours plus. Ils veulent voir du Kardashian, porter du Kardashian, sentir du Kardashian et ressembler à une Kardashian. Vous saviez que le visage de Kim est l’un des plus demandés en chirurgie esthétique ? Tout comme le corps de Kylie ?
Si on nous demandait la raison de leur succès, on vous répondrait (peut-être) qu’on pense que les gens adorent les gossips et regarder la vie des gens qui ont réussi. Pourquoi ? Parce que c’est super divertissant. Tout simplement. Alors, on pense que les Kardashian sont encore là pour quelque temps.
Vous voulez un spoiler du premier épisode de la nouvelle téléréalité des Kardashian ? Saint, le fils de Kim, tombe sur une “pub” sur Roblox évoquant la sex-tape de sa mère. Une journée normale à Calabasas.
