Pourquoi les fans américains de Beyoncé mangent du homard cette semaine ?

Alors qu’elle est actuellement occupée à reconquérir la musique country avec son huitième album COWBOY CARTER, Beyoncé pourrait bien être réquisitionnée sur une autre mission qui implique coquillages et crustacés. En effet, pour les restaurants états-uniens Red Lobster, c’est la catastrophe. Selon le média Bloomberg, la chaîne spécialisée dans les fruits de mer aurait annoncé un “dépôt de bilan”, et pour les aficionados de crevettes à partager, c’est le drame. Une seule solution : Beyoncé.

Pour comprendre ce que la superstar vient faire dans cette histoire, il faut remonter au 6 février 2016, date de sortie de son morceau “Formation”, qui lançait l’ère de son excellent album Lemonade paru la même année. Dans le morceau, la chanteuse rappe un couplet dans lequel elle déclare, en allusion à son mari Jay-Z : “When he fucks me good, I take his ass to Red Lobster”./“Quand il me baise bien, je l’emmène au Red Lobster”. Et, vous vous en doutez, l’effet Beyoncé n’a pas tardé à arriver.

Dans une interview pour la Red Bull Music Academy, en 2016, l’un des producteurs de l’album, le célèbre Mike WiLL, a partagé comment la célèbre chaîne de restaurants a terminé sur le morceau. Ce serait Beyoncé elle-même qui aurait décidé de l’inclure, remplaçant la ligne originale écrite par l’auteur Slim Jxmmi, à savoir : “If you fuck me good, I’ll take your ass to Margiela”./“Si tu me baises bien, je t’emmènerai chez Margiela”. Entre la marque de luxe française et les homards au beurre d’ail, Beyoncé a fait son choix. Une femme du peuple.

Comme l’a rapporté Reuters à l’époque, un jour seulement après la sortie du morceau, les ventes de Red Lobster ont augmenté de plus de 30 %, tandis que les mentions à Red Lobster sur les réseaux sociaux ont grimpé de plus de 1 500 %, selon Amobee Brand Intelligence, une société spécialisée dans les technologies de marketing. Si Beyoncé a déjà sauvé Red Lobster une fois, elle devrait pouvoir réitérer l’exploit. Plus que jamais, l’avenir des amateur·rice·s de crustacés en dépend.