Pourquoi il n’y a pas d’âge pour aimer Outer Banks, la série préférée des ados

Péché mignon

Pourquoi il n’y a pas d’âge pour aimer Outer Banks, la série préférée des ados

Image :

© Netflix/Jackson Lee Davis

photo de profil

Par Robin Panfili

Publié le

La série Outer Banks est de retour et je vous explique pourquoi vous devriez, vous aussi, vous y mettre.

Dans le panthéon de mes séries préférées, je compte de nombreuses séries historiques, classiques et très sérieuses : The Office, Better Call Saul ou The Leftovers. Des séries dont je peux assumer le visionnage publiquement, et une somme de programmes dont je peux être fier et qui ferait presque de moi un sériephile. Mais au cœur de cette partition presque parfaite, il y a parfois des petits plaisirs coupables qui viennent égratigner ma légende. Le dernier en date : Outer Banks, une série au succès mondial de Netflix, plébiscitée majoritairement par les ados, qui vient tout juste de dévoiler sa quatrième saison.

À voir aussi sur Konbini

Pour vous résumer l’essence et l’esprit de cette série, je me contenterai de vous la pitcher : un groupe d’ados voient leur vie chamboulée, et se voient embarqués dans de mystérieuses aventures, lorsqu’ils tombent sur un secret enfoui. Tentant, non ? Laissez-moi quelques minutes pour vous convaincre – alors que j’ai 30 ans passés.

Un cadre idyllique

© Netflix

Ce qui me fait aimer les séries, c’est leur intrigue, certes, mais aussi souvent le décor dans lequel elles se plantent. C’est, par exemple, ce qui m’a fait beaucoup aimer une série pas vraiment inoubliable comme Bloodline, tournée dans les Keys, ou d’autres comme Gomorra (Naples), Better Call Saul (Nouveau-Mexique), Ozark (lac des Ozarks), The White Lotus (Sicile et Hawaï), Big Little Lies (Californie), The Killing (Seattle) ou Les Revenants (Alpes françaises).

© Netflix

Outer Banks, elle, prend ses racines sur la côte est des États-Unis. Non pas dans les véritables Outer Banks, une barrière et un archipel d’îles plantées en Caroline du Nord, à proximité de la ville de Wilmington, mais quelques kilomètres plus bas, à Charleston, en Caroline du Sud, en raison d’un bras de fer juridique. Et c’est justement le poids de ces décors mi-paradisiaques, mi-étouffants, qui fait le charme de cette série, accrochés à un territoire et indissociables de leur écosystème, au milieu de paysages qui nourrissent l’intrigue autant qu’ils l’habillent.

La nostalgie de la chasse au trésor

© Netflix

Je n’ai jamais été un immense fan des chasses au trésor et des récits grandiloquents de quêtes mystiques et surréalistes, mais Outer Banks semble avoir réveillé en moi cette fibre et cette sensibilité jamais éveillées. Il faut dire que l’on est servis : à chaque saison son lot de mystères, d’explorations et d’intrigues mystérieuses, parfois amenées, de manière indélicate et stéréotypée, au chausse-pied et avec un tact relatif.

La force des couleurs

© Netflix

J’ai compris une chose, en arrivant à la quatrième saison d’Outer Banks, c’est que la “photographie” de la série et le parti pris colorimétrique du programme ont parfaitement réussi leur petit manège sur mon cerveau. Cette volonté de jaunir les images à outrance, afin de planter une ambiance et un décor uniques, de retranscrire une chaleur et une humidité spécifiques – bien qu’accentuées – de cette région des États-Unis, est une réussite indéniable. Et c’est en partie la raison de son succès public sur la plateforme Netflix, notamment auprès des ados du monde entier qui peuvent ainsi trouver dans la série un cocon idéalisé, fantasmé, et idyllique.

Le cast

© Netflix

Bon, on ne va pas se mentir, on n’est pas sur les performances du siècle, mais il faut reconnaître au cast une tendre alchimie et une délicieuse cohérence. Si toutes les apparitions ne se valent pas, on soulignera les rôles de Madelyn Cline en Sarah Cameron et de Chase Stokes en John B. Et c’est déjà pas mal.

La jeunesse retrouvée

© Netflix

Outer Banks n’est certainement pas un chef-d’œuvre dont on se souviendra toute une vie, mais c’est toutefois le genre de programme qui s’avale facilement en un week-end – j’en suis la preuve. Outer Banks n’est pas la série du siècle, mais un succès suffisamment retentissant pour ne pas parvenir à décrocher de ses quatre saisons, et donc capable de retenir notre attention tout ce temps. Pourquoi ? Parce qu’il offre aux ados une parenthèse et une petite lucarne d’espoir, d’idéal, et l’illusion d’une liberté absolue, face à ce groupe de jeunes complices, indépendants et livrés à eux-mêmes.

Outer Banks est disponible sur Netflix.